Cinquième épisode de la franchise Underworld, Kate Beckinsale endosse pour la quatrième fois le rôle de la vampire renégate Sélène. Dans cet opus, la guerre entre les vampires et les lycans n’a jamais été plus omniprésente, et Sélène n’a jamais paru aussi chétive et vulnérable… Rappelons que sa fille disparaît dans Underworld : Nouvelle ère en lui demandant de ne pas chercher à la retrouver pour sa sécurité. La vampire est donc condamné à errer sur Terre, éloigné de son amant et de sa fille qui lui manquent énormément.
Traquée sans relâche à la fois par les vampires et les lycans, on s’attend dans un premier temps à un scénario similaire à celui de l’épisode précédent. Les actions et les temps de pauses s’enchaînent particulièrement rapidement, ce qui fait que malgré les « deux premières minutes de résumé des épisodes précédents », le spectateur est tout d’abord perdu. Ce n’est que vers la vingtième minute que le film devient vraiment intéressant et « sensé » – selon mon point de vue. Le scénario, à la base répétitif, dévoile finalement ses véritables enjeux et les intrigues secondaires soignées pimentent le tout. Bien évidemment, on n’en attend pas autant : il s’agit d’une guerre entre vampires et lycans (tout ce qu’il y a de plus normal en 2017). Ce que l’on attend, ce sont du sang, de la chair, des poils de chiens enragés et de l’action !
Malgré ces quelques réussites, le film est dans l’ensemble trop rapide. Certes, le choix de la rapidité de l’enchaînement des scènes est judicieux pour ce genre de long-métrage, mais la maigre durée du film est flagrante. Certaines scènes et dialogues auraient pu être développés et durer plus longtemps – je prends par exemple la scène de l’entraînement des vampires novices.
Enfin, le plus grand atout de ce film – toujours selon moi – réside dans l’ingéniosité des nouvelles armes et techniques utilisées par les lycans pour lutter contre les « enfants de la nuit ». Je n’en dis pas plus pour ne rien spoiler aux fans et curieux mais cet argument rejoint parfaitement le titre de l’opus précédent qui, rappelons-le une nouvelle fois, caractérise cette saga par une « nouvelle ère ».
Pour conclure, Underworld : Blood Wars est un bon film fantastique, bien que les critiques journalistiques s’amusent à rappeler l’aspect répétitif de la saga, s’acharnant à dire implicitement que nous ne verrons jamais la fin. « Fin » qui d’ailleurs, suppose qu’il y aura un sixième opus. Pourquoi pas dans trois-quatre ans… comme d’habitude…
Et vous ? Plutôt vampire ou lycan ?