Selon les sondages réalisés à la sortie des urnes, la candidate du « Frente para la Victoria » (Front pour la victoire), Cristina Kirchner, serait donnée gagnante de l'élection présidentielle, et ce dès le premier tour avec plus de 40% des suffrages exprimés.
Elisa Carrió, de la « Coalición Cívica » (Coalition civique), arriverait en seconde position, mais avec moins de 25% des votes, et bien éloignée du score de la femme du président sortant, Nestor Kirchner.
Selon ce qu'établit la constitution argentine, pour être élu au premier tour, un candidat doit réaliser un score de 45 %, ou de 40% mais avec au moins 10 points de différence avec le candidat arrivé en seconde position.
Avec 46,3% pour celle que la presse nomme par son prénom « Cristina », contre 23,7 % pour E. Carrio, il semblerait donc qu'il n'y ait pas de ballottage. […/…]
Quatorze candidats aspiraient à prendre place au sein de la « Casa Rosada » (la maison rose, siège du pouvoir exécutif argentin) : Alberto Rodríguez Saá (Frejuli), Ricardo López Murphy (Recrear), Jorge Sobisch, Fernando "Pino" Solanas (Proyecto Sur), Néstor Pitrola (PO), Vilma Ripoll (MST-IU), Raúl Castells (MIJD), Luis Ammann (FRAL), José Montes (PTS-MAS-IU), Gustavo Breide Obeid (PPR) et Juan Ricardo Mussa (Lealtad Popular).
Le candidat Roberto Lavagna (UNA), n'obtiendrait pour sa part que 13,1% des voix.
27 millions d'argentins étaient invités à désigner le successeur de Néstor Kirchner, lequel entrera officiellement en fonction le 10 décembre prochain.
En marge des élections présidentielles, un tiers du Parlement était également renouvelé via les élections de ce dimanche 28 octobre 2007, soit 130 députés nationaux et 24 sénateurs nationaux.
Ainsi, dans la province de Buenos Aires, le candidat du parti du gouvernement sortant, Daniel Scioli réaliserait un score de près de 50%, ce qui conforterait la position du Front pour la victoire au plan national.