1 Français sur deux a peur de la mondialisation. Mais pour quelles raisons? Les Français connaissent-ils bien cette mondialisation?

 

 Depuis maintenant une trentaine d’années, le processus de mondialisation est présent dans nos sociétés capitalistes et instaure une facilitation des échanges avec un abaissement des barrières douanières et la mise en place d’une division internationale du travail. La façade que chacun voit est en fait les "Made in China" ou les délocalisations des grands groupes.

Alors, s’il est vrai que certains pays profitent plus de la mondialisation que d’autres, mais je pense surtout que la France n’a pas réellement pris le tournant de cette mondialisation. Plutôt que d’avoir peur, il faudrait plutôt pleinement en profiter (d’une manière légale bien sûr). L’autre problème que la mondialisation pose aux Français est l’explosion du domaine illégale avec les affaires qui défrayent la chronique chaque année comme l’affaire Cahuzac ou les expatriés fiscaux qui profitent du processus pour payer moins d’impôts et donc s’enrichir; mais le problème ne réside pas là car ce n’est qu’une infime partie de la mondialisation cependant celle-ci cache le reste. 

Nombre d’entreprises françaises ont compris les nouveaux défis à relever, et ils sont multiples: mondialisation, net économie, réseaux de plus en plus informels…etc… Je peux vous donnez un exemple simple: Deezer. A partir d’une idée assez simple et très novatrice, leurs fondateurs sont maintenant millionaires et ce à moins de 30 ans. De plus, il s’agit d’une des plus belles e-start-up du web français avec une disponibilités dans 182 pays aujourd’hui et qui ne cesse de s’agrandir. Certes, elle n’embauche pas encore des milliers de personnes mais c’est une réussite à la française, un véritable modèle comme peuvent l’être d’autres entreprises novatrices comme Free, ou encore Vente Privée.

Il ne faut donc pas négliger l’apport de la mondialisation pour la France, et il faut cependant promouvoir l’installation d’entreprises étrangères sur notre territoire (par exemple grâce à la création des pôles de compétitivité) ou alors de mesures qui permettraient de diminuer le nombre de délocalisations ou de plans sociaux (ou alors en proposant des formations aux personnels licenciés). Ne plus avoir peur de la mondialisation c’est finalement se préparer à l’affronter pour pleinement en profiter et entrer en compétition face aux autres puissances.