Existe-t-il une théorie du genre artistique illustré par l’illustrateur nordiste Jean-Jacques « Jiji » Tachdjian ? D’abord, de quoi est-il le nom ? D’un activisme perturbateur de notre belle jeunesse pouvant aussi heurter la pudeur et l’intégrité de nos enfants ? Serait-ce le promoteur d’une radicalité nihiliste totale réfutant le principe du trickle down (dit syndrome justificatif de l’ascension sociale des happy few) ? Un agitateur de l’ombre ? Toujours est-il qu’avec son association La Chienne (d’à-bas la muerte) et son graphzine Couverture, il pousse ses troupes à l’assaut de la décence, du bon ton, du grand chic à la discrétion de bon aloi, afin de saper les bases de notre civilisation judéo-musulmane !
L’art m’intéresse de loin en loin. Lille n’étant pas si loin, et comme les raouts-cocktails des inaugurations et vernissages des expos ou événements, performances, de Jean-Jacques Tachdjian tournent souvent au potlatch hénôrme, l’anarcho-éthylique que je reste sort de sa demeure pour s’y rendre en espérant ne point finir par y vomir (eh, le trop plein…).
Depuis quatre décennies du siècle dernier et bientôt trois lustres de celui-ci, Jean-Jacques « Jiji » Tachdjian s’est mérité une triple renommée : de musicien, d’illustrateur, de typographe. Mais aussi d’animateur de troubles fomentés seul ou en compagnie d’autres agitateurs sous la bannière de La Chienne. Soit une association éditrice de propagande graphique dont les menées insanes échappent à l’entendement des non-initiés.
L’artiste est connu (jusqu’à Los Angeles au moins, où il fut exposé ; sans doute à Tokyo aussi…), La Chienne est plus confidentielle. Et pour cause : cette quasi-clandestinité masque des menées inavouables !
Mais à peu près (encore, car cela ne durera pas) abordable. Tenez, pour de 75 à 99,99 euros, vous pouvez recevoir « en plus de Couverture nº 3, six affiches de la série Les Carpettes de La Chienne, un exemplaire dédicacé de Les Grands Projets de couvertures de livres non écrits, la compile, les numéros 1 & 2 de Couverture, et le livre des 20 ans de La Chienne, Le Premier Homme dans l’espace était une chienne ». Ce dernier ouvrage étant déjà couramment coté cent euros (mise à prix courante chez Drouot, Sotheby’s, Christie’s, Artcurial et autres).
Un pernicieux courant
Je ne sais plus quel groupe d’artistes britanniques (et exilées russes interlopes), se méprenant sur les idéaux émancipateurs du lénino-bolchévisme au point de les prendre pour kopeck comptant, avait voulu mettre l’art à la portée du plus grand nombre en réalisant des impressions numérotées de découpages dans du linoléum. C’était vendu peu cher, on en retrouve des exemplaires à présent reproduits dans Patek Philippe Magazine, rubrique « Desidaratum » (ce que convoitent les collectionneuses et amateurs d’art et de curiosités pétés aux as).
Je devrais garder cela tout à fait confidentiel, me préserver de m’en ouvrir à mes plus proches parents ou amis, et spéculer sérieux sur la future cote des exemplaires de Couverture. Mais c’est plus fort que moi, je ne parviens pas à m’en empêcher, c’est là :
HTTP://FR.ULULE.COM/COUVERTURE-N3 (mais en minuscules et chiffre tabulaire non-elzévirien, soit fr.ulule.com/couverture-n3).
Qu’y lis-je ? Qu’à ce jour (30 janvier 2014), l’impression et le routage de Couverture nº 3 ne sont financés qu’au tiers, soit à hauteur de près de 1 700 euros, ce qui vous fait devenir que le coût total sera de 5 000 euros. Pour un fanzine, un graphzine, c’est plutôt chéro. J’espère que l’irrégulopériodique Le Torchon (dont le nº 10 est daté sept. 2013, édité à Paris par l’Internationale burniste), et ses 34 pages, est revenu bien moins cher (en sus, il est sans prix, mais non hors de prix ; c’est à la tête de la lectrice ou du lecteur).
Oui, mais Couverture numéro trois, c’est un magazine de 32 pages minimum en bichromie sur papier jaune de grand format (30×40 cm), avec possiblement une, voire deux doubles pages (allez savoir). Rocco, Mezzo, Blanquet, Besseron, Pit, ont devancé, dans la carrière, les Benjamin Monti, Bernard Xilko, Boris Pramatarov, Dany Hellam, Lasky, Elzo Durt, Fufu Frauenwhal, Gnot Guedin, Jeff Bonivert, Pierre Oh, sans compter Arrach’toénunzeuil, Tom de Pékin, Yuck, Koa, et j’en oublie…
Des visées démoniaques
Comme souvent chez La Chienne, le tirage sera fort limité (500 exemplaires, mais il faut compter avec une passe du triple car plus le papier est bon marché, plus le déchet, si l’on veut une qualité optimale digne des meilleures salles de ventes mondiales, est important). Mais il s’accompagnera d’une débauche de posters, cartes postales, flyers, stickers, autant de bonus.
Pourquoi donc consignais-je supra « un magazine de 32 pages minimum » ? Avant j’étais un grand graphzine un peu raplapla, oui, mais cela, c’était avant.
Voyez sur Facebook, chez Icilachienne : le format n’a pas changé, mais nous en sommes déjà à 48 pages. Soit une page d’une de couv’ de je ne sais qui (Tachdjian, qui fait son Siné pour l’occasion), et 47 autres dues à 47 z’ôtres auteur·e·s, dessinateurs, illustratrices, pour la plupart érotomanes, adeptes parfois de la scatologie (mais, là, une douche dorée sur papier jaune, c’est une forte contrainte).
Pour qui théorise (à tort) le genre et cultive le complot, dites-vous bien que les menées subreptices de Tachdjian et consorts consistent à ramasser encore plus de flouze afin de financer un quatrième numéro qui, lui, sera immédiatement et immensément rentable. L’objectif est de créer une gigantesque chiennerie, un kolossal parc d’attraction auprès duquel les Disneyland réunis ne seront qu’un piètre arpent marginal, en vue de pervertir les petits enfants et les faire fantasmer sur de jeunes mamans à loilpé.
La sécurité d’Eurodysneyland a d’ailleurs surpris Jiji Tachdjian, qui s’était grimé en révérend Moon (le niais ! Moon était déjà depuis des mois décédé), tentant, en s’affublant d’oreilles de Mickey, de se faire passer pour un membre du personnel (notre illustration, supra).
Secrètement, le projet aurait déjà obtenu l’aval de Vincent Peillon. Si !
D’ailleurs, la crypte secrète du Frac de la cryto-bolchévique région Nord-Pas-de-Calais regorge, déborde déjà des œuvres de La Chienne et de Tachdjian. Tout sera mâché par des prépubères vietnamiennes et malgaches afin de réaliser la pâte à papier nécessaire à la réalisation des décors des attractions. Une antre de perversion(s) au Pays des Corons, où se repasseront les plats du stupre et de la fornication consommés lors de saccades copulatives rythmées par des stridences sataniques !
Boutez-le hors des bibliothèques (scolaires) !
Oui, bien sûr, à présent, le thème annoncé semble anodin : « Sexy Science Fiction Stories of the Post-Stalinist Era ». Mais demain, la réalité des perverses sciences sociales dépassera l’imaginaire scato-libidineux de ces suppôts du paganisme !
N’empêche, l’argent n’ayant pas d’odeur, et l’antisystème à la Dieudonné rapportant son pesant de cacahouètes et de bananes permettant de se gausser des maigres émoluments d’une Taubira, j’investis dans ce Couverture nº 3. Il ne me reste plus qu’un mois pour mobiliser des prête-noms et tenter d’en rafler un max.
Je ne serai pas étonné si, d’ici-là, un cahier supplémentaire porte la pagination jusqu’à la soixantaine. La date butoir est la veille du 29 février 2014. Mais chut, que cela reste entre nous.
Au fait, oui, j’allais oublier : chaque page est une planche sobrement intitulée « couverture ».
N’est-ce point assez révélateur des intentions néfastes ? Hergé avait-il, lui, ou encore le créateur de Jo et Zette, celui de Fripounet et Marisette, d’une couverture, d’alias ? Non, mais il ne s’agissait alors pas d’inciter nos chères têtes blondes à l’exhibitionnisme en s’affublant des attributs de l’autre sexe !
Bonjour,
De retour de vacances ?
Que pensez-vous de cette affaire :
[url]http://www.lematin.ch/faits-divers/amanda-knox-assure-qu-battra-jusquau/story/30527567[/url]
La condamnée est jeune et jolie, pas totalement débile, elle suivait des études universitaires lors du meurtre de sa colocataire, et son ami était élève ingénieur.
Ne serait-ce ce que police et magistrats italiens leur reprochent ?
Il y a quand même un coupable dont les traces ADN étaient présentes partout sur la scène du crime, alors que celles des deux jeunes gens n’y étaient pas.