(à la manière de JM…)
Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde.
Cette série, inaugurée le 29 juillet 2013, n’a pour but que de relayer vers les lecteurs de Come4News, les informations que les démocrates tunisiens souhaitent porter à la connaissance de l’opinion publique internationale. Il s’agit, pour leur grande majorité, de messages, de photos et de vidéos postées sur les réseaux sociaux.
Ces Tunisiens, jeunes et moins jeunes, protestent contre les dérives de la révolution du jasmin, et avec une détermination nouvelle depuis les assassinats dont ont été victimes Chokri Belaïd, le 6 février 2013, et Mohamed Brahmi, le 25 juillet 2013, jour de la fête nationale tunisienne, tous deux opposants au parti Ennahda, majoritaire à l’Assemblée Nationale Constituante (ANC), élue le 23 octobre 2011.
« Le Bardo ce soir [NdA : 29 juillet] … ça ressemble à ça … et ce n’est pas fini … ».
« Aujourd’hui, sur un trottoir du Bardo, un député de l’ANC que je ne nommerai pas pour préserver sa sécurité, m’a dit qu’Ennahdha avait tenté d’approcher les députés démissionnaires de condition sociale modeste pour leur proposer un "cadeau" en cas de retour à l’ANC. Le montant annoncé : 100 mille dinars … [NdA : 45 600 €]
Appel à tous les députés : si vous avez des preuves ou si vous pouvez les piéger, faites-le. Vous signerez leur arrêt de mort. Quant à nous, simples citoyens, nous allons être très attentifs aux députés qui feront marche arrière. »
Démocrates d’un côté, ennahdistes de l’autre et entre les deux, la police, selon les informations que diffusent les medias français. Certains, à la manière de la place Tahrir, semblent à la fête : « Feux d’artifice côté Ennahdha …9 soldats exécutés, et eux ils ont le cœur à la fête et osent nous traiter d’anarchistes ??? »
Car, si on ne signale pas d’affrontements au Bardo, les cœurs et les esprits sont marqués par les terribles nouvelles venues du mont Chaambi, dans le sud du pays, près de Kasserine, non loin de la frontière algérienne. On ne peut s’empêcher de se remémorer la vague d’assassinats perpétrés en Algérie, avec un point d’orgue en 1996 à Tibéhirine, près de Médéa, sans que l’on soit jamais parvenu à démêler complètement l’écheveau des fils tirés d’une part par les GIA (Groupes Islamiques Armés) et les services secrets de l’autre. Géographiquement, les lieux sont éloignés, mais les « méthodes » sont d’allure très comparable.
Il se confirme que ceux que d’aucuns qualifiaient dans les colonnes de C4N de « théomafieux », ne sont de fait que des mafiosos tout court qui, au mieux, se dissimulent et avancent masqués derrière le paravent de la religion.
Des voix politiques s’élèvent pour réclamer une sortie de crise qui passerait par la formation d’un gouvernement de Salut Public, en charge d’expédier les affaires courantes jusqu’à une élection présidentielle dont la date serait symboliquement fixée au 14 janvier 2014.
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« Nous, démocrates de toutes tendances, devons dans tous les pays faire entendre haut et fort la réprobation et la condamnation de l’opinion publique internationale et notre soutien fraternel aux démocrates tunisiens ».
Restez à l’écoute. Stay tuned