La France brille aux Mondiaux de natation qui se déroulent à Barcelone. Bien entendu, nous n’en attendions pas moins de nos jeunes prodiges qui ont tant fait parler d’eux lors des derniers Jeux Olympiques de Londres ! 

Alors que dimanche le quatuor masculin composé de Yannick Agnel, Florent Manaudou, Jérémy Stravius et Fabien Gilot réussissait l’exploit de décrocher l’or sur le relais 4 x 100 mètres nage libre (finale qui m’a d’ailleurs été très éprouvante à vivre, le suspense étant à son paroxysme en fin de course !), voilà que Frédérick Bousquet décroche la médaille de bronze sur le 50 mètres papillon. Le détenteur du titre cette année n’est autre que le fameux brésilien Cesar Cielo. Un trio de tête qui s’est joué dans un mouchoir de poche avec seulement six centième d’écart entre le premier et Frédérick Bousquet… Une frustration pour notre jeune nageur d’avoir échappé de si peu à la consécration ultime, mais qui se dit néanmoins être satisfait de renouer avec les meilleurs après deux ans d’absence pour les grands rendez-vous…

En effet, j’avais été plus que surprise de ne pas le voir qualifié aux JO, tout comme je l’avais été de le voir passer complètement à côté des mondiaux il y a deux ans. Ce retour de force nous démontre une fois de plus que l’on peut, avec travail et persévérance remonter la pente ! Bravo à Frédérick ainsi qu’à l’équipe ainsi masculine pour les merveilleux moments d’adrénaline qu’ils nous procurent. 

Rendez-vous est donné dès demain, mardi 30 juillet pour la suite des réjouissances. Nous retrouverons entre autre Yannick Agnel sur le 200 mètres nage libre ainsi que Camille Lacourt et Jérémy Stravius sur le 100 mètres dos ! Bonne chance à eux ! 

Voilà ce que j’aime dans ce sport, outre la compétition, on retrouve des personnages aussi humbles, discrets que sincères. Un jour on affronte ses coéquipiers, le lendemain, on marche main dans le main avec toujours le même objectif, celui du dépassement de soi. Ce sport que se veut principalement individuel nous offre de belles images lorsque les bons derniers viennent féliciter les premiers et inversement. Un sport sans artifice, qui, à mon avis devrait être un peu plus mis sur le devant de la scène.