Si vous aimez les polars qui sortent de l’ordinaire, vous allez être servi avec Code 93. Car l’auteur, Olivier Norek, est un vrai flic qui a eu la bonne idée d’écrire un bon roman.
Dans la vraie vie, Olivier sait bien qu’ils sont souvent détesté. Surprenant paradoxe car ils sont partout : dans les fictions, les films, les reportages, les livres, les magazines, etc. Une attirance qui cohabite pourtant avec la répulsion, difficile à expliquer.
Dans ce polar sympa, le lecteur se posera fatalement la même question que moi : " Qu’est-ce que j’aurais fait à sa place? ". Pas sûr que l’on aimerait y répondre, n’est-ce pas ?
Une chose est sûre, la plupart des scènes ont vraiment existé dans la vie du narrateur. Il y a bien évidemment une partie romancée, mais très peu finalement tout au long de ce livre.
Olivier Norek n’hésite pas à casser un peu l’institution policière. Mais attention, il ne veut surtout pas que l’on égratigne le flic, car, dit-il, il est là toute l’année sur le terrain pour protéger le citoyen.
Ce polar, donc, navigue entre plusieurs histoires réelles qui, finalement, n’en font plus qu’une. 360 pages pour se raconter et décrire ses 15 ans de carrière à Paris dans le département du 93.
En tournant les pages avec curiosité, on découvre un cadavre qui ne veut pas mourir, le bougre, et un toxico victime d’autocombustion. Vous savez, c’est un phénomène souvent utilisé dans les scénarios de films pour rendre les situations plus mystérieuses…
Vous plongerez alors dans un monde ou la politique se mêle à la finance avec, à la clé, des manipulations criminelles, de la violence et des meurtres gratuits.
Lisez ce polar écrit au plus juste du quotidien et de la réalité par un policier actuellement en poste à la Section enquêtes et recherches du SDPJ 93. Et croyez-moi, vous ne verrez plus les flics comme avant en refermant ce livre. Et c ‘est tant mieux !
Code 93, Olivier Norek, éditions Michel Lafon
Bonjour et surtout merci à vous d’avoir tout d’abord choisi de lire Code 93 dont je suis l’auteur mais aussi d’avoir pris le temps d’en faire une critique. C’est toujours un vrai plaisir de lire les opinions des lecteurs et tout autant de communiquer avec eux. Mon face book vous est ouvert pour toute autre question ! A nouveau un grand merci pour cette visibilité puisque, vous le savez bien, pour un premier roman, la seule vraie publicité, c’est le bouche à oreille. Bonne continuation et bon vent. Amicalement, Olivier Norek.
Bonjour ! Intéressant ! Pas de savoir qu’il se passe des horreurs dans notre pays mais de savoir qu’enfin un policier parle ! On n’a pas parfois l’impression qu’ils n’ont pas de coeur et on n’oublie qu’ils sont là pour faire régner la loi. Certes, les lois ne nous semblent pas toujours justes, exemple quand on apprend qu’un hacker va prendre 10 ans de tôle alors qu’un violeur n’en prendra que 2 ou 3… Cependant, quand on n’a un problème, c’est la police qu’on appelle. Pourtant, il y a des fois où on n’appelle la police et la police n’agit pas… soit par peur… soit parce qu’il ne se rende pas compte qu’il y a un réel problème.
Je sais que ce n’est pas un métier facile, c’est une grande responsabilité. J’aurai rêvé être inspecteur et travailler sur le terrain, mener des enquêtes et arrêter les méchants. J’aimerai lire votre livre Monsieur Norek. Et félicitation pour votre article AuteurDu25, ça donne envie de lire le livre, vous avez su le présenter avec merveille. 🙂
Nathalie, si je vous ai donné envie de lire ce livre, alors tant mieux ! Cela veut dire que j’ai réussi mon article. Merci pour votre commentaire et bonne journée !
Olivier, merci pour votre aimable réponse. J’aime bien écrire des articles sur les livres que j’ai aimé. Ce fut le cas avec le vôtre, d’autant plus que je ne déteste pas la police et que j’aime beaucoup lire.
C’est donc votre premier roman, et vous avez raison, rien ne vaut le bouche à oreille. J’en sais quelque-chose puisque j’ai publié l’année dernière mon premier livre…
Bonne aventure littéraire et bonne continuation,
Philippe