Il suffit juste d’un clic pour recevoir de chez Amazon et dans les plus brefs délais sa commande qui plus est à un prix défiant toute concurrence : à la réduction des 5% vient s’ajouter la gratuité des frais d’envoi, un cumul d‘avantages alléchant propre à corrompre même les plus réfractaires à toute forme de "dumping".
Le géant de la vente en ligne est devenu le cheval de bataille d’Aurélie Filippetti, ministre de la culture, qui n’y va pas avec le dos de la cuillère pour lui jeter la pierre ; elle l’accuse de pratiquer un véritable dumping avec sa méthode déloyale qui consiste à casser les prix, mettant KO tous ses concurrents potentiels parmi lesquels les libraires ; un processus qui à terme, une fois conquis le monopole du marché, conduira Amazon à y régner en maître incontesté.
Et dire que le succès d’Amazon dans l’Hexagone revient en partie à ceux qui l’ont adoubé avec déroulement de tapis rouge : c’est en grande pompe qu’Arnaud Montebourg avait accueilli la troisième plateforme d’Amazon en Saône et Loire; une belle dynamique vectrice d’emplois qui a eu droit à tous les honneurs qui se méritent en temps de délocalisation ; la signature par Amazon France de la Convention de service avec Pôle Emploi s’était faite en présence de Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l‘Emploi.
Sans parler des optimisations fiscales dont il bénéficie lesquelles génèrent un manque à gagner assez conséquent. Malgré les aides et les subventions publiques qui lui sont versées, le géant de la distribution est accusé d’ évasion fiscale. Avide du beurre et de l’argent du beurre, Amazon a pris le soin de fixer au Luxembourg son siège principal et du coup tout ce qui est acheté sur le site à Paris ou ailleurs est facturé au Luxembourg.
Après le Centre, le Drôme, le Saône et Loire, c’est au tour du Nord Pas de Calais à Lauwin-Planque d’accueillir la quatrième plateforme logistique du groupe américain de vente en ligne. Une aubaine pour cette région où le taux de chômage est élevé.
La productivité étant l’objectif principal de ces entreprises, la discipline représente un rouage majeur de l’appareil : un élément parmi tant d’autres qui serait à l’origine d’un foisonnement de critiques ayant trait aux conditions d‘emploi chez Amazon : il lui est reproché d’embaucher en surnombre en période de fête, d‘avoir recours à des intérimaires, de licencier pour tout retard ou absence récurrent sans justificatifs, d’imposer une lourde charge de responsabilités etc…. Sans doute le prix à payer pour faire tourner à fond la machine sans lequel elle se gripperait et laisserait sur le carreau bon nombre de chômeurs !
Aurélie Filippetti semble déterminée à aller jusqu’au bout de ce combat qui lui tient à cœur et se bat sur tous les fronts : trouver un moyen pour interdire la vente avec le double avantage de la réduction à 5% et de la gratuité des frais de port ; syndicat national de l’édition et ministère de la culture se sont mobilisés en faveur d’un plan de développement des librairies et quelque 18 millions seront alloués pour la bonne cause des libraires ; de quoi se rabibocher !
Reste à savoir si avec de telles mesures à l’encontre d’Amazon la ministre de la culture mènera à bon port le bateau et tout son équipage ? Et quand des modes de fonctionnement susceptibles de faire bouger les choses sont déjà ancrés dans les habitudes des consommateurs, la tâche s’avère pour le moins laborieuse. Le pot de terre contre le pot de fer !
[b]Montebourg est une brêle ! Voyons ce que Filippetti saura faire, mais je n’y crois pas …
il faudrait très vite un groupement [u]PRIVÉ[/u] des libraires français pour contrer amaz quitte à s’allier avec des canadiens ou belges, suisses etc ![/b]
Amazon esclavagiste
En Allemagne, les employés d’Amazon font la grève pour une augmentation des salaires.
Amazon est loin d’être l’unique « esclavagiste ». Sa pratique est largement répandue!
[b]UNE FORME SOURNOISE D’ESCLAVAGISME !!!!!!!!!!!!
GOOGOLOPOLIS[/b]
Selon une étude américaine, les données personnelles
des Européens représentaient en 2012 un trésor de 315
milliards de dollars.
Or, partout en Europe, ce marché est largement dominé
par des sociétés américaines –
Google, Facebook, Amazon, Apple, Microsoft, eBay