L’EVEREST : 8848 mètres, le géant de l’Himalaya, l’éternel objet de convoitise…

Il y a 60 ans, Edmund Hillary, un Néo-Zélandais, et Tenzing Norgay, un Népalais, réussissaient à atteindre le sommet de la plus haute montagne du monde. Quatre jours de commémoration ont rendu hommage à cette grande première.

Depuis, plus de 3500 personnes auraient pris le même chemin, ou presque, dont un japonais de 80 ans, devenu par là-même le plus vieux vainqueur de l’Everest. Un autre exploit. Mais pas le premier « coup d’éclat » du bonhomme, puisque Yuichiro Miura (c’est son nom !) avait déjà dévalé l’Everest à ski, en 197O, et atteint le sommet du monde une première fois, à 70 ans. Et oui, où s’arrêtera le papy ? Il faut dire que son père avait descendu le Mont-Blanc à Skis à l’âge de….99 ans… 

Ont aussi fait parler d’eux : Une femme amputée, une Saoudienne, une Pakistanaise, un homme sans bras… 

A peine soufflées les bougies du soixantième anniversaire de l’ascension de l’Everest, voilà qu’un quadragénaire Russe, Valéry Rozov, alpiniste et parachutiste « de l’extrême » a « soufflé » tout le monde en s’élançant en base jump, du « toit du monde », (par -18° !) battant (encore !) un record du monde : Celui du saut le plus haut jamais réalisé sur terre… Ce Batman des temps modernes s’était diablement entraîné, évidemment, notamment en sautant d’un volcan russe et d’une autre montagne Himalyenne, haute de 3000 mètres….  Ça fait planer !

Il y a quelques jours, autre « aventure » : Celle d’un Mexicain de 33 ans, devenu le premier alpiniste à gravir l’Everest par les deux faces, dans la même saison….  Face Sud, puis face Nord. Il fallait bien que quelqu’un le fasse… !

Le livre Guiness des records n’est pas encore plein…

Les frissons sont dans le vent…

Restons à l’affut d’autres expéditions, menées par des hommes en mal de sensations toujours plus fortes, ou animés par des intérêts parfois contestables…  Justement, des voix s’élèvent pour protéger l’Everest, qui devient le pic….de toutes les pollutions…Les sportifs ne sont pas tous écolos, et laissent, en même temps que la trace de leurs pas, une montagne de déchets…

Car il faut bien réaliser qu’une expédition là-haut demande des moyens. Humains, matériels, financiers… Tenez, il y a 60 ans, plus de 300 personnes (oui, eux aussi font partie de l’ »exploit » !) ont transporté huit tonnes de matériel….Les porteurs ont coupé une vingtaine d’arbres, transporté des bûches pour faire des échelles… ça jette un froid…