Si ce n’était Nicolas Sarkozy, c’était donc… sa sœur, Marine Le Pen. Ou bien encore Jean-Luc Mélenchon, ou encore, qui cela ? François Bayrou ? On se perd en conjectures depuis que Nigel Farage, chef de file de l’UKIP (ultra-nationaliste britannique), a déclaré publiquement avoir été entraîné dans une boîte de strip-tease à l’insu de son plein gré par « a French presidential candidate » lorsqu’il siégeait à Strasbourg…
Même Dominique Strauss-Khan n’a pas trop à s’inquiéter des déclarations du candidat nationaliste et ultra-conservateur de l’UKIP, le parti anglais qui monte, qui monte, qui monte, telle la bébête suçant le sang des travaillistes et surtout des conservateurs. Nigel Farage a déclaré publiquement qu’il avait été entraîné dans une boîte de strip-tease par une ou un candidat à la présidence française alors qu’il siégeait au Parlement de Strasbourg.
D’un côté, il ne devrait théoriquement pas trop difficile de dévoiler l’identité de cette ou ce candidat. Tout comme Marine Le Pen, Nigel Farage a bien mieux à faire que de siéger tous les jours ouvrables aux débats de Strasbourg. Il lui suffit de faire un tour pour émarger et toucher ses indemnités.
Mais de l’autre, de l’autre… La tâche est ardue car, tout comme un Américain vous situe volontiers Chypre ou Malte au large d’Haïti, de Papeete, de la Nouvelle-Zélande ou des îles de la Sonde, Nigel Farage est sans doute incapable de dire si un non-Britannique européen est Roumain, Belge, Luxembourgeois, ou Français. Un Irlandais, ça va, au-delà, bonjour la confusion.
En revanche, du fait de la médiatisation (ou de la stature… internationale, bien sûr) de Nicolas Sarkozy, Nigel Farage avait compris qu’il s’agissait d’un Français, présidentiable, et non, il en est sûr, il ne peut s’être agi de lui.
Qui donc alors ? D’abord « un » ou « une » candidat(e) à l’élection présidentielle française ? Du fait de l’indétermination du genre des articles en anglais (a, an, the, it…), Eva Joly ou Marine Le Pen peuvent s’estimer désigner.
Quant à DSK, il n’a pas trop à s’inquiéter. Certes, il était présidentiable un temps, mais très peu présent à Strasbourg – il s’agirait d’une boîte d’effeuilleuses de la ville ou de l’agglomération – et on peu penser qu’après l’affaire de New-York, Nigel Farage aurait pu s’écrier « bon sang, mais c’est bien sûr ! » (Damned, that’s it!). D’autre part, trop content de faire parler de lui, il se serait empressé d’accabler le sleazy Frenchie, le dirty old man.
Mais, mais, mais… Pour un Nigel Farage, une Eva Joly, même en pantalon, peut difficilement passer pour un homme qui l’entraînerait par surprise voir des filles dénudées avant de, peut-être, tenter de l’entraîner chez des créatures de plus mauvaise vie encore. Mais Marine Le Pen ? Ne passerait-elle pas pour un homme affectionnant le style de coiffure de l’époque des Beatles, des Rolling Stones, de mods (French line, Back Comb), voire de rockers ?
Pour la transparence et la moralisation de la vie publique française, il est urgent de confronter le chef de file de l’UKIP avec des photos des diverses et différents candidat(e)s français(e)s avant de les faire poser en ligne aux côtés de personnes à peu près semblables derrière une vitre teintée.
On ne sait si l’expérience fut une épiphanie pour Nigel Farage, mais en tout cas, ce fut marquant. Selon ses propres dires, il a beaucoup apprécié : « mais c’est super ici, j’aime cela » (une phrase débutant par l’expletive – et non explétif – exclamatif B*** H***). Eh oui, c’est de la balle qui déchire grave, pour un grand garçon un peu attardé comme Nigel.
Nigel est un peu confus. Il s’est cru un moment au temps de John Major à Downing Street avant de se reprendre et de mentionner l’actuel locataire, David Cameron. Il paraît, mais ce n’est pas confirmé, qu’il se serait étonné qu’après leur danse dévoilée, les filles ne soient pas immolées sur un bûcher (comme une certaine Janine, du temps où l’anglois tenait Rouen).
Tout cela suit l’annonce qu’un candidat de l’UKIP est le propriétaire ou le gérant d’un club de lapdancing (où des filles en string se déhanchent en se tenant à une barre verticale) de Northampton. Nigel Farage l’a qualifié de « libre entrepreneur ». Pas comme tous ces assistés, ces feignants de mauvais Britanniques ou d’étrangers subsistant avec des benefits (aides sociales).
L’United Kingdom Independence Party (UKIP) est farouchement nationaliste et veut qu’Écosse, Galles, Angleterre et Cornouailles rule astray from Europe and the isolated Continent. Il n’est pas xénophobe pour autant. D’ailleurs, le candidat de la circonscription d’Abington, près de Northampton, dont il est question, se nomme Karim Ayoubi. So British?
Tout comme Berlusconi de longue date, depuis sa visite strasbourgeoise à l’initiative d’un(e) candidat(e) française dans un lieu où d’affriolantes danseuses se produisent, Nigel Farage s’est déniaisé. Il allait narrer comment un chauffeur de taxi roumain lui avait proposé de l’emmener dans un bordel et ce qui s’ensuivit avant que son chargé de relations publiques le coupe : « non, Nigel, allons, il y a ici des journalistes ». Quoi ? Mais nous pouvons tout entendre ! C’est un peu un métier de confesseur, savez-vous, une fois…
Outre-Manche, on s’inquiète moins des mœurs des politiques Frogs que du fait que le patron de l’UKIP puisse se laisser si facilement « entraîner » par des étrangers. Est-ce bien vraiment l’homme à poigne que le Royaume espère ? Peut-il encore prétendre mener la charge de la brigade contre les envahisseurs ?
[b]Nigel Farage ? c’est un nom de quoi ?[/b]
en tous cas au parlement européen il reveille tous les endormis avachis dans leurs fauteuils comme cohn bendit et habille pour l’hiver tous les autres.
sexuelle je ne sais pas mais bombe surement. on peut l’excuser d’être english.personne n’est parfait.
Vous devriez vous faire soigner, Petit Coucou. C’est une maladie grave que vous avez.
[b]Raffarin, poisson-pilote de François Hollande en Chine :
HOLLANDOZY !!!!!!!![/b]