La découverte des antibiotiques a été au siècle dernier, une des plus importantes du monde médical, pour ne pas dire la plus révolutionnaire.
Les molécules antibactériennes qui les composent, permettant en effet de détruire des bactéries responsables autrefois de maladies mortelles et qui ont totalement disparu.
Toutefois, les chercheurs tentent en permanence de les améliorer, pour parer à la résistance croissante des bactéries, qui les rendent moins efficaces.
Ce qui est intéressant avec les antibiotiques, c’est qu’ils sont capables de détruire des espèces bactériennes très diverses, ainsi sont-ce des molécules dites "généralistes".
Par contre il faut faire une distinction entre bactéries et virus. En ce qui concerne ces derniers en effet, il n’existe pas de traitement qui soit équivalent aux antibiotiques.
Les quelques traitements antiviraux restent spécifiques et ne sont donc capables de traiter qu’un virus bien spécifique.
Eh bien un nouvel espoir en la matière, nous viendrait de l’université de Boston, dans les laboratoires de laquelle, des virologues, auraient découvert un "composé antiviral", selon eux capable je cite : De "tuer" une large palette de virus, qui ne sont absolument pas apparentés.
Les tests ont été réalisés en premier sur des virus "répliqués" en laboratoire, comme celui d’un cousin de l’agent provoquant la rage (la stomatite vésiculaire). Poursuivant leurs essais sur d’autres virus, les laborantins se sont aperçus que leur nouvelle molécule, sans rentrer dans des détails scientifiques compliqués, empêchait l’enclenchement de ce que l’on pourrait appeler "la machinerie" qu’utilisent les virus pour "copier leurs génomes", en bref leur composé qu’ils ont baptisé du code barbare de CMLDBU3402, bloquerait toute transcription et serait capable de traiter des virus qui auraient des caractéristiques similaires.
Bien entendu il ne faut pas crier victoire trop tôt, car il faudra attendre une expérimentation dans un premier temps sur l’animal, puis sur l’être humain, afin de déterminer si tout risque d’effet secondaire peut être écarté, ainsi qu’une éventuelle toxicité.
Les virologues de l’université de Boston, se veulent toutefois optimistes et affirmeraient que dans l’état actuel des choses, leur procédé antiviral, serait susceptible d’enrayer, voire détruire un bon nombre de virus pathogènes, tels que la rougeole, la rage, les oreillons et même Ebola.
Certes ces maladies demeurent rares, mais en cas d’infection par certaines de leurs souches, elles restent mortelles chez les personnes contaminées, à plus de 90%.
Autant dire donc que cette découverte présenterait un intérêt indiscutable.