Quand deux interviewers se rencontrent, de quoi parlent-ils ? Eh bien, il semble que Patrick Cohen n’apprécie pas toujours le choix des invités de son collègue et il lui fait bien comprendre en direct à la télévision. Il lui reproche de donner la parole à des personnages peu fréquentables véhiculant des théories douteuses, comme Dieudonné ou Tariq Ramadan. Par là même, il sous-entend que c’est pour faire le buzz. De son côté, Frédéric Taddéï se réclame de la liberté d’expression soutenu par Daniel Schneidermann qui trouve que Patrick Cohen commet une faute professionnelle.
Le journaliste de France Inter a le mérite de poser une question importante : peut-on inviter n’importe qui pour s’exprimer dans les médias ? On sait qu’Anne Sinclair a toujours refusé de recevoir Jean-Marie Le Pen. Mais c’était sa responsabilité et elle n’obligeait pas ses collègues à l’imiter. Car c’est bien là le problème, qui décide de qui on peut inviter ou pas ? Monsieur Cohen ne veut pas inviter Dieudonné mais il invite Marine Le Pen, pour ma part je pense que l’un comme l’autre ont droit d’exposer leurs idées. Le spectateur, s’il est adulte, saura bien faire le tri. En affirmant que certains de ces invités douteux avaient « le cerveau malade », Patrick Cohen est proche de la diffamation. « Vous invitez aussi des gens que les autres médias n’ont pas forcément envie d’entendre » déclare-t-il à son vis-à-vis. J’avoue que je ne comprends pas le sens de cette phrase. Un spectateur qui n’a pas envie d’entendre Dieudonné change de chaîne et puis c’est tout !
Depuis ce petit clash, d’aucuns se demandent s’il y a une liste noire de personnes à ne pas inviter à France Inter. Si c’est le cas, qui a choisi les membres de cette liste d’indésirables. Si Patrick Cohen décide de ne pas inviter un tel ou un autre, rien ne l’autorise à dénigrer les invités des autres émissions. Pour lui, donner la parole à Dieudonné ne présente aucun intérêt, c’est son avis. En se posant en censeur, Patrick Cohen s’est décrédibilisé auprès de ses collègues.
La faute professionnelle dont parle D Schneidermann, ce n’est pas de refuser d’inviter untel ou untel, c’est de REPROCHER à son propre collègue d’avoir invité untel ou untel.
De plus, Mr Schneidermann a raison lorsqu’il dit que cela est contre-productif. Alain Soral a travaillé ces dernières années de sorte qu’il se passe des médias classiques et de toute publicité ; il a fondé une association politique loi 1901 qui possède un site internet sans publicité et une maison d’édition SARL pour ses livres ou pour aider Dieudonné entre autres.
Ainsi, lorsqu’il sort une vidéo pour commenter l’actualité à sa sauce, il fait des scores assez impressionnants sur dailymotion et ce avec simplement le bouche-à-oreille … Sans même vraiment être présent sur Twitter d’ailleurs. Pour preuve en voici une sortie en début du mois dernier, qui dépasse les 158 000 vues : http://www.dailymotion.com/video/xx9bpg_soral-e-r-janvier-2013-partie-1_news
Que Mr Cohen continue à mépriser les « cerveaux malades » mais qu’il sache qu’en empêchant volontairement une parole, de fait, on empêche la démonstration que cette parole est fausse en plus de donner l’impression d’avoir peur du qu’en-dira-t-on.
JOURNALISTES MEDIA SOUS INFLUENCE DES COMPLOTEURS :
Calvi : « Bilderberg, c’est quoi ? » !
JF Kahn : « Bilderberg, j’en ai jamais entendu parler » !
http://www.dailymotion.com/video/x8h49x_y-calvi-j-f-kahn-bilderberg-nabe_news
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