Mais qui est donc la femme paratonnerre ? Un ange, une fée, une déesse, une princesse ou une femme ordinaire ? Vous le saurez en lisant le nouveau roman de Danièle Secrétant, une histoire qui navigue pleinement et consciemment entre fiction et journal.
"La femme paratonnerre" est un livre joliment écrit par une auteure Bisontine, née et grandie dans le Haut-Doubs. Et, comme moi-même j’habite dans le Doubs, presque voisin, je me devais de découvrir son livre en le lisant… et en faisant partager aux lecteurs de C4N mes impressions d’après lecture.
Finalement, je l’ai dégusté de la première à la dernière ligne.
L’auteure raconte une histoire qui parle de croyances et de pulsions familiales déviantes. Les lignes défilent sur fond d’obscurantisme et de mythologie. Au fil des pages, on imagine, on espère et on devine à mots couverts quelques passages autobiographiques.
L’héroïne du roman progresse de l’enfance à l’adolescence, puis devient inévitablement femme. Une femme qui va tout faire pour s’affranchir doucement mais sûrement, par petits bouts, de tout ce qu’elle retient et qui la contient, de l’enfermement, au prétexte de la protéger. C’est presque une fable à lire de multiples façons.
C’est souvent drôle, parfois diaboliquement amusant, et les deux niveaux de lectures se mélangent avec une certaine délicatesse. De la rudesse à la dentelle, en quelque sorte. On passe allègrement d’une émotion à une autre, sans perdre le fil de l’histoire.
Une chose est sûre, une fois ouvert, il est difficile de fermer le livre avant la fin. C’est plutôt bon signe, de toute évidence.
Plus qu’un roman, c’est une histoire de neiges, de feu et de femmes. C’est aussi la religion en toile de fond qui se promène et rôde dans le malheur d’un village.
Une question se pose cependant : Quelle est cette étrange proposition de Jacob ?
Chut, c’est un secret. Et les secrets ne se dévoilent pas, ils se lisent tranquillement entre les lignes. Maintenant, la femme paratonnerre n’attends plus que vous.
"La femme paratonnerre", de Danièle Secrétant. 222 pages éditions Mon village.
Bonjour Citronpresse. Je suis heureuse que votre rencontre avec « La femme paratonnerre » donne un si beau retour de lecture, et je vous en remercie.J’aime bien votre » De la rudesse à la dentelle », cela image bien ce que j’ai voulu restituer d’une histoire de femmes, de neiges et de religion. L’avis des lectrices et des lecteurs m’importe beaucoup. Bien amicalement, Danièle.
Bonjour Danièle. Je suis heureux de savoir que vous avez été sensible à mon article. Bonne journée. Bien amicalement, Philippe.