Un scandale sans précédent frappe la ville de Stafford ou plutôt son système hospitalier(NHS).

 

Entre janvier 2005 et mars 2009, environ 1200 patients auraient succombé à des privations et un manque total d’hygiène dans cet hôpital. 

 

Les patients étaient privés d’eau et de nourriture ainsi que des soins les plus courants ; il leur arrivait même de boire l’eau des vases tellement ils étaient assoiffés (!)

 

Ce rapport mené par l’avocat Robert Francis montre de graves négligences dans l’hôpital en question surtout au niveau de la qualité du suivi des malades et des soins à leur apporter.

 

Rappelons que le NHS est un système de soins gratuits fournis aux personnes les plus défavorisées. Ce système a été créé en 1948 pour venir en aide aux personnes n’ayant pas accès aux soins.

 

Le problème est très grave, le directeur de l’hôpital montré du doigt était tellement obnubilé par  son budget et l’équilibre de ses comptes qu’il a négligé ses patients. La réduction des coûts est en partie responsable des problèmes rencontrés dans cet hôpital.

Une enquête a été ouverte pour découvrir si d’autres hôpitaux ont agi de la même façon envers leurs patients. Il reste à découvrir si d’autres décès suspects ont eu lieu pendant la même période dans d’autres villes. 

 

Il est vraiment inadmissible qu’à notre époque on puisse traiter ainsi des malades, les priver de soins et du plus élémentaire respect. Que l’on ait de l’argent ou pas, un malade est et reste toujours un patient à soigner et à guérir. 

Comment le personnel a-t-il pu agir ainsi ? Comment les médecins ont-ils pu rester insensibles à la douleur et à la détresse de ces personnes ? 

Il faut vraiment être sans coeur pour laisser quelqu’un mourir de faim, de soif et de manque de soins dans un hôpital !

Lorsque ça arrive dans un immeuble de 150 appartements où personne ne se connait, tout le monde crie au scandale ; ici, dans un hôpital public c’est encore plus écoeurant et plus scandaleux. 

L’article que j’ai lu ne dit pas si le directeur a été remercié ou pas. Il ne dit pas non plus ce qu’on put en penser le personnel et les médecins. Dommage. 

 

Source : 20 minutes de ce jour. et LeMonde.fr

 

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