* des jeunes à l’assaut des "25000jeunes " de 2011

Face à un chômage  devenu endémique, le président camerounais a décidé en 2011 d’autorisé un recrutement à la fonction publique de 25.000 jeunes, dans des domaines aussi variés que diversifiés. Une opération salutaire et historique qui a son terme à sorti plusieurs milliers de familles camerounaises de la misère. L’annonce avait été faite le 10 février, dans son traditionnel discours à la jeunesse, en prélude à la fête nationale à elle consacrée qui est célébrée chaque 11 du mois de février. Au lendemain de cette annonce, beaucoup refusait d’y croire, voyant en cela une promesse électorale non réalisable, en ce sens que les élections présidentielles étaient prévues au mois d’Octobre de la même année. Mais, au jour d’aujourd’hui, la promesse de Paul Biya a bien été tenue, et plus de la moitié de ces recrues ont même déjà accès à leurs salaires.

Cependant, malgré cela, les jeunes camerounais continuent d’être confrontés à un chômage indescriptible. Ainsi, dans un contexte où le secteur privé demeure dans une précarité extrême, la fonction publique apparaît comme le seul véritable employeur du pays.  Toutes choses qui font croire à certains jeunes qu’après deux années, le président Paul Biya pourrait encore leur offrir un cadeau similaire ; surtout avec la belle embellie qu’a connue ces derniers mois l’économie camerounaise. C’est ainsi que depuis quelques jours, en milieux jeunes, les commentaires vont dans tous les sens.

Toutesfois, des sources non officielles nous ont rapporté qu’un vaste recrutement d’Instituteurs vacataires de l’enseignement général et technique serait actuellement en cours de finalisation au Ministère de la Fonction Publique, ainsi que celui des infirmiers diplômés d’Etat. Une opération qui à coup sûr sortirait un bon nombre d’entre eux de la « galère ».

Avec la crise économique des années 90, le gouvernement du Cameroun à  la demande des des bailleurs de fonds avait gelé  tous les recrutements à la fonction publique. Une situation qui expliquerait la pénurie en personnels que connaissent de nombreuses administrations camerounaises. Pire encore, même ceux des travailleurs qui y exercent actuellement sont déjà proches de la retraite, donc improductifs pour la plus part.

Ainsi, autoriser une autre opération de recrutement massif de jeunes à la fonction publique camerounaise constituerait pour le Président Paul Biya  une décision salutaire et suffisamment  sage. Serrons donc les doigts, en espérant entendre une telle annonce le soir du 10 Février prochain !

*sources photo: Journal du Cameroun