Elle est tout jolie, la grenouille chantante que l’on trouve dans le grand Mékong. Cette petite grenouille a la belle particularité de chanter comme un oiseau. On peut également trouver dans cet immense vivier une grenouille aux yeux noirs et blanc. D’ailleurs ceci ne vous rappelle-t-il pas le célèbre Ying et Yang?

vous vous demandez où? Au grand Mekong! Mais ce grand vivier semble déjà bien menacé.

Depuis deux mille onze, les scientifiques ont identifié cent vingt six nouvelles espèces, dont une chauve-souris au nez en forme de tube. Ils l’ont baptisé Belzébuth, mais je dois bien avouer que je ne vois pas le rapport entre l’animal et le nom! Bref… elle vit surtout dans les forets tropicales. Donc, bien-entendu, elle devient vulnérable à la déforestation. En effet, en quarante ans, ce sont près de 30% de forêts du Grand Mekong qui ont disparu!

Quand au python à queue courte, celui-ci est mis en danger car il est très recherché pour sa viande. Et aussi tristement pour sa peau. Vous vous doutez bien que c’est dans le but d’en faire des sacs ou bien encore des chaussures. Bien-sûr, on n’oublie pas le commerce d’animaux de compagnie exotiques, puisque beaucoup de personnes ont dorénavant chez eux leur serpent ou autres animaux " étranges". Personnellement ce n’est pas ce genre d’animal que j’aimerai avoir dans mon salon, mais chacun ses gouts !

Alors avec toute cette nouvelle flore et cette belle faune, vous imaginez bien la biodiversité extraordinaire de cette zone qui comprend le Vietnam, le Cambodge, le Laos, la Thailande, la Birmanie et la province chinoise. Tout ceci serait merveilleux si il n’y avait pas un immense danger pour ces espèces. C’est malheureusement ce que craint le responsable du fonds mondial pour la nature, Monsieur Cox, qui s’occupe de WWF.  Ce qui est également dangereux pour la biodiversité, c’est le barrage de Xayaburi, au Laos. De là dépendent près de soixante millions d’habitants, et ce barrage formerait, vous vous en doutez, une barrière infranchissable pour beaucoup d’’espèces de poissons, mettant ainsi fin à une faune que l’on connait déjà, mais également à une autre faune qui qu i ne demande qu’à être découverte.