Bachar al-Assad a déçu ceux qui espéraient une ouverture: le président syrien a réapparu en public après sept mois à Damas, devant une foule de partisans enthousiastes, annonçant dans un discours diffusé sur la télévision à la nation que le système continuera à se battre contre les" terroristes".


Le Raiss a présenté un plan en trois phases pour arriver à un règlement politique du conflit dans le pays qui dure depuis 21 mois, et qui a jusqu’à présent coûté la vie à plus de 60.000 personnes, selon les estimations de l’ONU. Cependant, l’opposition a rejetée la proposition, tandis que la communauté internationale a réitérée son appel pour que le président quitte son poste pour permettre une transition politique
Dans sa première déclaration publique depuis sept mois, dans la Maison des Arts et de la Culture à Damas, Assad a dit que tout d’abord que ce n’est pas un conflit entre son gouvernement et l’opposition, mais entre la Syrie et ses ennemis, qui visent la division du pays.

Donc, en faisant valoir que l’Occident "a fermé la porte au dialogue", il a rejeté l’idée de quitter le pouvoir, en faisant valoir que toute transition doit avoir lieu conformément à la constitution, c’est à dire à travers des élections.

 

Selon le quotidien libanais Al-Akhbar, le président Assad aurait fait de sa candidature une condition sine qua non de tout plan de paix. Son mandat se terminant en 2014.

Assad a confirmé qu’il ne négociera pas avec "ceux qui utilisent la violence et ceux qui sont derrière ces marionnettes» créés par l’Occident, se référant à la rébellion menée par Al-Qaïda. "C’est une guerre pour défendre la nation, c’est tout», a -t-il souligné, rappelant que le régime de «gagnera».

 

A la fin de son discours, Assad a aussi admis dit qu’il était "reconnaissant" pour le soutien apporté à son régime par la Russie, la Chine et l’Iran.
Les premières réactions au discours sont venus de  Londres, ou le secrétaire d’état l’a décritcomme : "Contenant seulement des promesses vides", tandis que dans le pays la violence ne s’arrête pas. Pas plus tard qu’hier 43 personnes sont mortes dans des violences en Syrie, selon les chiffres provisoires des comités locaux de coordination (LCC) de l’opposition. Selon la même source, d’intenses bombardements par les forces gouvernementales ont continués sur des positions rebelles autour de Damas, en particulier dans la banlieue de Daraya et le village de Douma.