Il faut bien l’avouer, écrire son premier livre n’est pas facile. Le plus souvent, il s’agit d’un véritable parcours du combattant. Un chemin long, solitaire et qui donne envie, parfois, d’abandonner l’écriture.
Pour l’auteur en quête légitime d’un éditeur, il y a toujours une angoisse évidente car il n’a pas de publication précédente à faire valoir et sur laquelle s’appuyer. Pire encore, il ne sait pas comment faire ni-même à qui s’adresser ?
Un premier livre, roman ou autre, peu importe le genre, s’avère être une aventure passionnante et chaotique. Et puis, à coup sûr, viendront les doutes, les déceptions et le découragement. C’est pourquoi entreprendre un travail littéraire demande beaucoup de temps et de ténacité
Pour celui qui écrit, c’est assurément le début d’une nouvelle vie qui commence entre réalité et imaginaire. L’écriture n’est pas de tout repos. Au contraire, c’est épuisant pour l’esprit qui ne cesse d’être en activité. De jour, et surtout de nuit !
Les mots ne s’invitent pas et préviennent encore moins. Ils débarquent à l’improviste et squattent le peu de cerveau libre qu’il nous reste. Les mots deviennent nos amis ou, parfois, nos pire ennemis, c’est selon !
Mais tout cela n’est rien comparé au plaisir de finir une histoire qui gravera ses lettres à l’encre sur le papier. Une histoire plaisante et cohérente qui sera enfin lue par des lecteurs et des lectrices. L’aboutissement, ni plus, ni moins !
Le bonheur aussi d’avoir son nom sur la couverture. Comme si le simple fait de le lire suffisait à l’auteur d’avoir la reconnaissance de son travail.
Mieux encore, voir son livre en place dans une librairie. C’est, comment dire, jubilatoire ! Car, à partir de ce moment, le livre démarre une autre aventure. Et il n’appartient plus à l’auteur…
Mais au fait, c’est quoi un écrivain ?
Vaste question qui apporte autant de réponses que d’écrivains.
Pour ma part, être écrivain ne se décrète pas du jour au lendemain. On le devient en se coltinant aux mots et en s’écorchant l’esprit aux belles paroles. Il faut être gourmand des mots, en permanence. Et puis, c’est évident, il faut avoir l’envie et la passion.
J’aurais tendance à dire que l’écriture est un jeu de dupe. Une façon de décrire la vie, sa propre vie, en trompant ses lecteurs. C’est être capable de se dévoiler sans trahir son intime, se mettre à nu sans impudeur. L’écriture n’est-elle pas qu’une illusion ?
Une chose est sûre, si vous voulez écrire à votre tour, commencez tout de suite et n’arrêtez plus ! Ou alors votre manuscrit restera en panne sur le bord du papier…
Bonne écriture et bonne lecture !
Écrire, oui, mais il faut distinguer entre les œuvres de fiction, tel que nouvelles, romans ou poésies, et les ouvrages traitant de l’histoire (actuelle ou ancienne), ou certains essais. Ces derniers sont souvent plus « porteurs ». Par expérience, je peine à trouver un éditeur pour un recueil de nouvelles et un autre de poèmes, tandis qu’une biographie d’un soldat mort en 1915 (guerre 1914-1918) a trouvé preneur rapidement.
Ne point trop attendre des éditeurs habituels désormais qui sont connus, mieux vaut se pencher sur les autres formes d’éditions possible. Ne pas avoir peur d’internet pour se faire connaître, quitte à offrir ses écrits pour se faire connaître et être enfin lu.
Les éditeurs sont aussi dans une passe difficile aprés avoir eux aussi abusé parfois et joué les petits dictateurs des livres sur le marché.
PH
Effectivement, il est souvent difficile de trouver un éditeur selon le genre : roman, essai, conte, nouvelle, récit, autobiographie, etc.
C’est pourquoi il est important de bien cibler les maisons d’édition !
C’est vrai que les éditeurs se taillent la part du lion dans l’édition traditionnelle. Quand on sait qu’un nouvel auteur ne touche que 5% à peine du prix de vente d’un livre qu’il a écrit tout seul comme un grand, ça fait mal au coeur. C’est peut-être parce qu’en France le système des agents littéraires est très peu développé, du coup; les auteurs sont les parents pauvres du monde de l’édition. A part les mastodontes qui vendent les livres tels des petits pains, pour l’écrivain lambda, c’est la croix et la bannière pour vivre de sa plume ou de son clavier.
Vivre de sa plume n’est guère possible… Pour ma part, je touche 10% de droit d’auteur sur le prix H.T, c’est à dire moins de 70 centimes d’euros par exemplaire.
Je ne risquerai pas de m’y frotter….déjà que pour moi c’est la croix et la bannière pour faire accepter un article sur C4N….alors un livre….j’en suis malade rien que d’y penser!
J’ai vécu l’aventure que vous décrivez et il est vrai qu’elle est enrichissante bien plus humainement et psychologiquement que financièrement. Je me suis occupée de tout en plus, jusqu’à la couverture dont l’image est une photo d’un tableau que j’ai peint. J’ai trouvé cela passionnant et si j’ai le temps un jour, dans cette vie qui passe trop vite d’en reécrire d’autres, je le referais sans hésitation!
Félicitations
Tout à fait d’accord avec toi, Aube. C’est une expérience enrichissante personnellement et humainement. C’est évident que le côté financier passe en dernier car les droits d’auteur sont faibles. Il faut vendre des milliers d’exemplaires et ce n’est pas donné à tous les auteurs.
Kate, un jour peut-être ?
Je n’y pense même pas Citronpresse. D’ailleurs je ne suis douée que pour inventer et écrire des recettes de cuisine. Même mes récits de voyage ne plaisent pas, ni au lecteurs ni aux modérateurs!
Et bien mon aventure débute Citronpresse, j’ai soumis mon roman à mon ancien professeur de littérature lui même écrivain, il a été conquis, c’est moi qui suis sur la réserve, je ne sais encore si je suis prête à faire étallage de ma vie… L’histoire que je compte est la mienne quelque peu romancer bien entendu… Il m’a proposé de le finir, corriger,… et de lui même le faire parvenir à sa maison d’édition… Je pèse encore le pour et le contre…
Guylaine, vous pouvez toujours prendre un pseudonyme. Votre histoire peut peut-être aider les autres. Ce serait dommage de ne pas publier parce que vous avez peur de vous mettre à nue. C’est normal de vouloir se protéger, mais si vous avez un talent, c’est criminel de le tuer dans l’oeuf et de ne pas le partager avec le reste du monde. Vous êtes arrivée là où beaucoup d’écrivains voudraient être. Vous avez été lue par un tiers qui peut vous donner un feedback constructif. Quelqu’un qui croit suffisamment en vous et en votre écriture pour porter le texte à sa maison d’édition. Ne vous laissez pas freiner par vos craintes. Croyez en vous tout en sachant garder la bonne distance pour ne pas trop vous exposer.
Guylaine, je te souhaite une bonne continuation dans ton aventure littéraire. Le chemin est long mais passionnant. Si c’est ton rêve, fais en sorte qu’il devienne réalité.
A dire vrai, j’ai un recueil terminé qui est soumis à plusieurs maisons d’éditions dont j’attends le retour, et trois fictions qui demandent relecture… Pour ses trois là je pense bien à les soumettre prochainement, le problème réside dans le premier qui m’implique directement… Je dois encore réfléchir… Mais je vous rejoins sur le fait qu’écrire pour soi ou les autres est véritablement passionnant, je ne m’en lasse plus…
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