Depuis 2010, la France a l’honneur d’avoir, sa gastronomie comme patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco. Alors, un projet se dessine pour créer une cité internationale de la gastronomie en France, un projet dont on entend peu parler dans les médias nationaux.

Un féroce combat s’est ouvert entre 5 prétendantes pour recevoir cette cité, parmi lesquelles : Lyon, Rungis, Dijon, Beaune et enfin Tours.

Chaque ville propose un projet, qu’elle a présenté à Paris début novembre. Toutes proposent des projets ambitieux, mettant clairement à l’honneur la gastronomie, chacune ayant ses points forts et faibles. Cependant, 4 villes se dégagent pour l’obtenir.

– Rungis, plus important marché de gros au monde, soutenu par Paris, a donc de notables avantages, toutefois, il semblerait inconcevable, dans sa réalisation.

– Lyon : Ville de "maitre" Bocuse, notamment, est soutenue par de nombreux grands chefs étoilés de France, ce qui pour une cité de la gastronomie est plus qu’avantageux, toutefois, le projet serait jugé trop "élitiste", car pour le coup vraiment ambitieux.

– Tours: Soutenu par quelques grands chefs, notamment Thierry Marx. Présente plusieurs avantages, ses vignobles, Eurogusto, ainsi que le soutien de la personnalité à l’origine de la demande de l’enregistrement au patrimoine immatériel de l’Unesco de la gastronomie française.

– Dijon : Présente également une candidature intéressante, avec de belles appellations gastronomiques. Certains évoquent ainsi une possible division de la cité internationale de la gastronomie entre Tours et Dijon.

Ce "combat" cache surtout l’énorme potentiel touristique d’une telle cité, car cela aurait des retombées économiques importantes. Le rayonnement serait tant au niveau local, qu’au niveau national, mais également international à n’en pas douter. La lutte entre les villes, pour obtenir cette cité, n’est pas pour contredire cela.

 

Réponse entre la fin de cette année et le début d’année prochaine…