Encore une fois, Haïti a subi la rage de la nature.

Depuis des décennies, ce pays est régulièrement frappé par des catastrophes qui s’accumulent et qui mettent les Haïtiens en grand danger.

Après le passage de Sandy le 25 octobre dernier, le pays a du mal à s’en remettre sans compter que depuis 2010, des centaines de milliers de personnes se sont retrouvées seules face à l’ampleur des dégâts du tremblement de terre de janvier 2010.

Après des dizaines de morts, de disparus et des milliers de personnes à la rue, ils sont en droit de chercher un peu de secours ailleurs.

Cette nouvelle catastrophe va inévitablement causer des pénuries alimentaires sans oublier le désastre sur l’agriculture.

Malgré les appels à l’aide, il y a le doute que pour beaucoup c’est la mort assurée.

Que faire, comment faire, comment pouvons nous apporter notre aide d’une manière ou d’une autre.

En temps de catastrophe, on pense toujours à envoyer à manger et des habits, mais en réalité, ce dont ils ont besoin c’est de l’aide à reconstruire des bâtiments qui résistent,  c’est leurs permettre de mettre en place des structures d’accueil fiable pour tous ceux qui n’ont rien à ce jour et qui permettent d’accueillir tous ces enfants orphelins qui vont se retrouver dans une misère certaine et longue.

Dans ces temps durs, beaucoup voudront quitter le pays, mais comment ? En se cachant dans des navires et finir au fond de l’océan ? Ou encore arriver dans un pays qui refusera des les accueillir ? Nous connaissons la fin de cette histoire. Ils finiront par mendier, voler, se cacher et périr à petit feu.

Il faut savoir que ce pays a un mal fou à s’en sortir d’une part à cause de la colère de la nature, mais également à cause d’une gestion perturbée par un gouvernement qui se cherche encore.

Lorsque l’on regarde les années de dictature par les Duvaliers de 1957 à 1986 et l’espoir volé par le prêtre Jean-Bertrand Aristide, les Haïtiens perdent courage petit à petit.

Ce peuple d’une forte croyance en Dieu, se demande à quand la fin de leurs malheurs.

J’espère simplement qu’ils trouveront le soutien nécessaire pour se relever à nouveau.