Après les nombreuses critiques des États-Unis sur le peu de progrès réalisés par son gouvernement, le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki vient de subir un nouveau coup dur.

Samedi, le mouvement du jeune chef radical Moqtada Sadr a annoncé son retrait de la coalition parlementaire au pouvoir. Un député a expliqué la décision de se retirer de la coalition par le fait que le parti n'est plus consulté sur les décisions importantes.

Le parti de Moqtada Sadr détient 6 ministères et 32 des 275 sièges du Parlement. Il est la plus importante formation de la coalition chiite dirigée par M. Al-Maliki, l'Alliance irakienne unifiée (AIU).

Avec le retrait de la formation chiite, le gouvernement a perdu la majorité absolue, car il n'est plus soutenu que par 136 députés. La majorité absolue en requiert 138. Ses adversaire restent cependant moins nombreux avec 127 sièges. Le Parlement compte 12 députés indépendants.

En avril dernier, le mouvement de Moqtada Sadr avait déjà annoncé son retrait du gouvernement, mais continuait de participer aux séances du Parlement. Le parti en voulait au premier ministre de ne pas imposer un calendrier de retrait des troupes américaines d'Irak.

Source : Radio-Canada