Dans l’article qui suit, je vais vous démontrer par l’exemple que le travail, dont on s’accorde à dire qu’il est le pilier de la vie de chacun et chacune d’entre nous, peut ne pas être reconnu à sa juste valeur.

Précisons: je connais une personne, dont je tairai le nom par discrétion, qui travaille dans le domaine du service à la personne et ce depuis plus de vingt ans ! Elle se plait dans son travail qu’elle trouve varié et dans lequel elle a maintenant de solides compétences.

Le problème, car il y en a un et il est de taille, c’est qu’on ne  donne pas de reconnaisance à son travail et donc à ses compétences. 

En effet, cette personne a commencé très jeune à travailler dans ce secteur d’activités et n’a pas eu l’opportunité de pouvoir passer des examens professionnels. Pour pallier à ce manque, comme diplôme et comme reconnaissance de ses qualifications, elle a entreprise une VAE (Validation des Acquis par l’Expérience), sans succès et ce malgré plus de vingt ans d’ancienneté !

Personnellement, quand elle m’a dit ça, j’ai été choqué ! Cette personne, meurtrie, a renouvelé ses démarches avec le même résultat, ce qu’on lui ‘reproche’ en fait, c’est son manque au niveau de la théorie dans son travail. Outrée, elle me disait que les personnes qui l’avaient examiné avaient moins de connaissances qu’elle dans la réalisation de ce travail ! 

De nos jours, on ne parle que de travail, de ‘valeur travail’. Le travail est érigé comme une priorité pour tous. Le travail sert à vivre et à avoir une reconnaissance sociale.

Or, quand des personnes ont des compétences, qu’elles excellent dans leur profession, on leur refuse cette reconnaissance auxquelles elles ont pourtant droit ! Est-ce normal ? Est-ce que le travail n’est pas dévalué dans certains cas ? Est-ce que la personne n’est pas niée même humainement ?

Je crois que du plus haut sommet de l’Etat il faudrait redonner ses lettres de noblesse au travail et ce quelque soit sa nature. Dans la culture française on a trop de mépris pour certains emplois qui sont pourtant indispensables tant économiquement qu’humainement.

Il et inadmissible qu’une personne travaillant dans sa branche profesionnelle depuis vingt ans reste sans titres professionnels et sans reconnaissance de ses compétences ! Et, d’après ce qu’elle me dit, les personnes dans son cas sont nombreuses !

Alors si l’emploi est une priorité dans notre pays accordons lui sa valeur quelque soit sa place dans les corps de métiers et quelque soit le degré de qualififcation qu’il nécessite pour l’exercer.