Le débat sur l’opportunité d’ouvrir des salles de shoot en France, permettant soi disant de mieux encadrer les toxicomanes, vient d’être relancé par la Ministre de la Santé, Marisol Touraine qui souhaite mettre en place d’ici la fin de l’année l’expérimentation des salles de consommation de drogue.

L’idée n’est pas récente, puisque de nombreux responsables politiques de divers bords ,l’avaient déjà évoqué il y a quelques années, et chaque fois elle avait été contrée par une fronde d’opposants, mais cet automne sous l’effet du bilan positif de certaines expériences étrangères le vent semble avoir tourné dans l’autre sens.  

Le but de ces structures, paraît-il c’est à la fois de limiter le nombre de consommateurs de drogues dures, de permettre à certains de consommer leurs substances dans de meilleures conditions d’hygiène  et d’encadrer par une écoute, des conseils et un soutien psychologique les consommateurs de ces produits qui se sentent parfois perdus dans leur délire de toxicomanie.

La Ministre de la Santé, précise que cela évitera de retrouver des seringues dans la nature, mettant en péril la vie des jeunes enfants.

Je suis quelque peu effarée par tout cela, et je pense que ce n’est pas en ouvrant ces salles de consommation de drogue, qu’on va réussir à régler ce fléau récurrent qui gangrène nos sociétés.  A mon avis, cela aura plus pour effet de banaliser et de légaliser cette consommation de substances toxiques.

Est-ce que cela limitera la consommation dans les lieux publics, ce n’est pas prouvé, même si certaines expériences étrangères semblent montrer le contraire.

Ce qu’il faut avant tout, c’est mettre en place et développer une politique efficace de prévention en matière de santé publique, de façon à faire comprendre aux jeunes générations les risques liés à toutes les addictions, que ce soit la drogue pure, l’alcool, le tabac et les jeux.

Sacrifier sa vie à cause de toutes ces dépendances nuisibles, c’est insupportable  et c’est essentiellement en amont qu’il faut mettre en œuvre tous les moyens possibles pour éviter s’il est encore temps, que nos sociétés vivent une telle décadence.