Le Gratuit ne prive que ceux qui désirent rester dans un système payant.
Sans argent ni banque les carottes continuent à pousser, les vaches à brouter et à donner chaque soir du lait, mais malheureusement les hommes, le haut de l’espèce dite humaine attendrait encore des autres pour commencer à penser autrement.
PH
Scylla
sur 3 octobre 2012 à 14 h 12 min
J’y réfléchis aussi et la brique qui me manque pour aller au delà même du troc dans une utopie de gratuité, qu’est ce qui pousserait un médecin à travailler nuit et jour, un chimiste à produire des molécules ou un égoutier à déboucher des canalisation le jour où l’envie lui manque ?
philippus
sur 3 octobre 2012 à 19 h 14 min
Bonjour Scylla
Sujet intéressant que la gratuité possible en une société, je m’y suis penché souvent que j’y suis tombé dedans pour en avoir plus qu’une force mais une certitude. (j’en parle dans un de mes livres que j’offre déja gratuitement en ligne sans contrepartie).
La gratuite de nos échanges et de nos services est une solution possible, mais cela n’est pas à mettre face à des situations et des comportements encore présents du système payant.
Un médecin qui travaille plus que les autres est une logique actuelle ou le partage du travail et de l’argent n’est pas au programme.
Le gratuité permettrait à chacun de pouvoir s’exprimer en fonction de ses compétences réelles et pas plus pour l’un ou l’autre; même selon l’âge ou l’handicap possible, personne n’est inutile. La notion de travail depuis trop longtemps est associée à l’image du travail qu’elle représente dans un système de valeurs sociales qui malheureusement fait que certains ont plus que d’autres.
Chacun est utile par le moindre objet fabriqué ou le moindre service apporté. La vision de proximité est possible aussi au niveau national et international.
Un ouvrier du bâtiment à autant de mérite qu’un ingénieur, les deux restent aussi complémentaires.
La gratuité serait déja un engagement ou chacun aurait une place en cette société donc une activité dans le groupe. Aujourd’hui vous avez des médecins qui gagnent des fortunes alors que d’autres cherchent un secteur pour s’y poser, vous avez 20 spécialistes pour un Parisien pas un à la campagne ou la aussi il aurait sa place.
Le plein emploi existerait d’office, c’est la baisse du temps de travail assuré en fonction du nombre de personnes.
Ce qui bloque en ce monde est bien la notion d’argent ou le serment d’Hypocrate est devenu celui de l’hypocrite, j’en ai fait la triste expérience un jour d’ailleurs avec un médecin… (combien refuse les porteurs de la carte CMU….)
C’est possible… simple question de vision, et cela éviterait les conflits en ce monde de pouvoir des uns sur les autres.
PH
Scylla
sur 4 octobre 2012 à 15 h 04 min
Aujourd’hui, ce qui différencie un ouvrier d’un ingénieur c’est la capacité à réussir de longues études, avant d’arriver à une communauté de la gratuité ou même du troc le chemin est long.
Je ne prône pas le système monétaire, j’ai juste l’impression que s’il est si fortement ancré dans notre société actuelle, ce n’est peut-être pas pour rien…
philippus
sur 4 octobre 2012 à 19 h 38 min
La capacité à pouvoir faire des études est semble-t-il une conséquence à la base des injustices des répartitions de nos groupes sociaux, c’est donc reprendre en main la cause et ne jamais arriver à la gratuité.
Celui qui sait ne devrait-il pas mettre son savoir pour le groupe comme celui qui apporte ses mains le fait ? Les capacités sont chez tous les hommes pour faire des études mais tous n’ont pas accès à cela par faute de moyens.
Le système est ancré parce que la nous abordons le pouvoir des uns sur les autres qui permet à ceux qui savent de dominer les autres, les manoeuvres, sous eux.
La capacité d’un homme actuellement ne peut pas s’exprimer pour tous alors que ce serait le bien pour tous. L’argent est donc le pouvoir, nous le voyons en ses extrèmes en ce moment ou la manoeuvre en trop est rejeté socialement.
PH
SOPHY
sur 4 octobre 2012 à 19 h 57 min
Le temps me manque pour délibérer avec vous, tous, mais je crois qu’à l’avenir je vais m’investir un peu plus sur les dessins de Schilla, que je lis pour la première fois.
Scylla
sur 5 octobre 2012 à 8 h 51 min
Merci Sophy =)
Philippus je ne partage en aucun point l’idée que tout être à accès à toute possibilité. C’est un leurre que de présenter ça au plus grand nombre, plutôt que d’aider chacun à valoriser ses particularités et ses différences. On m’a diagnostiqué une dyslexie et une dysnumérie sur le tard, raison principale de mon échec en Sciences Economiques, malgré mon envie de mener à bout ces études, mes limites en matière de calcul et de mémoire m’ont privés d’aller au bout de ce rêve, ce qui ne m’a pas empêché de cirer les bancs de la fac en filière artistique… qui donne un diplôme pourri, mais que mon cousin, ingénieur des arts et métiers ne pourrait obtenir tellement ses capacités artistiques sont médiocres…
Arrêtons donc de vendre l’idée que tout le monde peut tout, je ne ferai jamais le 100m en moins de 10s et mes chances pour devenir riche et célèbre sont réduites du fait que je ne suis ni grand ni beau… Est-ce que j’ai droit à une réparation pour ça ? Est-ce que j’ai droit à une catégorie spécifique au 100m réservée au personnes de moins d’1m70 ?
Quant à la gratuité basée sur le volontarisme, on fait quoi le jour où le chirurgien veut se reconvertir en boulanger ? on lui demande d’attendre 15ans pour former son remplaçant ?
Notre système est critiquable, l’utopie un lieu séduisant, construisons un chemin pour nous y rendre, mais pavons le d’autres choses que de bonnes intentions… on sait où elles mènent ;D
Pas mal vu
merci ‘^^
Le Gratuit ne prive que ceux qui désirent rester dans un système payant.
Sans argent ni banque les carottes continuent à pousser, les vaches à brouter et à donner chaque soir du lait, mais malheureusement les hommes, le haut de l’espèce dite humaine attendrait encore des autres pour commencer à penser autrement.
PH
J’y réfléchis aussi et la brique qui me manque pour aller au delà même du troc dans une utopie de gratuité, qu’est ce qui pousserait un médecin à travailler nuit et jour, un chimiste à produire des molécules ou un égoutier à déboucher des canalisation le jour où l’envie lui manque ?
Bonjour Scylla
Sujet intéressant que la gratuité possible en une société, je m’y suis penché souvent que j’y suis tombé dedans pour en avoir plus qu’une force mais une certitude. (j’en parle dans un de mes livres que j’offre déja gratuitement en ligne sans contrepartie).
La gratuite de nos échanges et de nos services est une solution possible, mais cela n’est pas à mettre face à des situations et des comportements encore présents du système payant.
Un médecin qui travaille plus que les autres est une logique actuelle ou le partage du travail et de l’argent n’est pas au programme.
Le gratuité permettrait à chacun de pouvoir s’exprimer en fonction de ses compétences réelles et pas plus pour l’un ou l’autre; même selon l’âge ou l’handicap possible, personne n’est inutile. La notion de travail depuis trop longtemps est associée à l’image du travail qu’elle représente dans un système de valeurs sociales qui malheureusement fait que certains ont plus que d’autres.
Chacun est utile par le moindre objet fabriqué ou le moindre service apporté. La vision de proximité est possible aussi au niveau national et international.
Un ouvrier du bâtiment à autant de mérite qu’un ingénieur, les deux restent aussi complémentaires.
La gratuité serait déja un engagement ou chacun aurait une place en cette société donc une activité dans le groupe. Aujourd’hui vous avez des médecins qui gagnent des fortunes alors que d’autres cherchent un secteur pour s’y poser, vous avez 20 spécialistes pour un Parisien pas un à la campagne ou la aussi il aurait sa place.
Le plein emploi existerait d’office, c’est la baisse du temps de travail assuré en fonction du nombre de personnes.
Ce qui bloque en ce monde est bien la notion d’argent ou le serment d’Hypocrate est devenu celui de l’hypocrite, j’en ai fait la triste expérience un jour d’ailleurs avec un médecin… (combien refuse les porteurs de la carte CMU….)
C’est possible… simple question de vision, et cela éviterait les conflits en ce monde de pouvoir des uns sur les autres.
PH
Aujourd’hui, ce qui différencie un ouvrier d’un ingénieur c’est la capacité à réussir de longues études, avant d’arriver à une communauté de la gratuité ou même du troc le chemin est long.
Je ne prône pas le système monétaire, j’ai juste l’impression que s’il est si fortement ancré dans notre société actuelle, ce n’est peut-être pas pour rien…
La capacité à pouvoir faire des études est semble-t-il une conséquence à la base des injustices des répartitions de nos groupes sociaux, c’est donc reprendre en main la cause et ne jamais arriver à la gratuité.
Celui qui sait ne devrait-il pas mettre son savoir pour le groupe comme celui qui apporte ses mains le fait ? Les capacités sont chez tous les hommes pour faire des études mais tous n’ont pas accès à cela par faute de moyens.
Le système est ancré parce que la nous abordons le pouvoir des uns sur les autres qui permet à ceux qui savent de dominer les autres, les manoeuvres, sous eux.
La capacité d’un homme actuellement ne peut pas s’exprimer pour tous alors que ce serait le bien pour tous. L’argent est donc le pouvoir, nous le voyons en ses extrèmes en ce moment ou la manoeuvre en trop est rejeté socialement.
PH
Le temps me manque pour délibérer avec vous, tous, mais je crois qu’à l’avenir je vais m’investir un peu plus sur les dessins de Schilla, que je lis pour la première fois.
Merci Sophy =)
Philippus je ne partage en aucun point l’idée que tout être à accès à toute possibilité. C’est un leurre que de présenter ça au plus grand nombre, plutôt que d’aider chacun à valoriser ses particularités et ses différences. On m’a diagnostiqué une dyslexie et une dysnumérie sur le tard, raison principale de mon échec en Sciences Economiques, malgré mon envie de mener à bout ces études, mes limites en matière de calcul et de mémoire m’ont privés d’aller au bout de ce rêve, ce qui ne m’a pas empêché de cirer les bancs de la fac en filière artistique… qui donne un diplôme pourri, mais que mon cousin, ingénieur des arts et métiers ne pourrait obtenir tellement ses capacités artistiques sont médiocres…
Arrêtons donc de vendre l’idée que tout le monde peut tout, je ne ferai jamais le 100m en moins de 10s et mes chances pour devenir riche et célèbre sont réduites du fait que je ne suis ni grand ni beau… Est-ce que j’ai droit à une réparation pour ça ? Est-ce que j’ai droit à une catégorie spécifique au 100m réservée au personnes de moins d’1m70 ?
Quant à la gratuité basée sur le volontarisme, on fait quoi le jour où le chirurgien veut se reconvertir en boulanger ? on lui demande d’attendre 15ans pour former son remplaçant ?
Notre système est critiquable, l’utopie un lieu séduisant, construisons un chemin pour nous y rendre, mais pavons le d’autres choses que de bonnes intentions… on sait où elles mènent ;D