Si l’on en croit le blog No-Wine-Innocent hébergé sur Rue 89, l’excès de sulfites dans notre vin expose un million de consommateurs à des conséquences sanitaires loin d’être anodines.

 

 

Vous avez des maux de têtes, le nez pris et la peau en vrac ? Non, vous n’êtes pas enrhumés et vous n’avez pas pris de cuite récemment.

Il se peut que vous consommiez régulièrement un vin trop chargé en sulfites…

Aujourd’hui ce sont les plus hautes autorités sanitaires qui s’inquiètent des effets des sulfates dans nos grands et petits crus.

Selon l’Anses, 3% de la population serait surexposée aux sulfites du seul fait d’une consommation régulière de vin !

 

2 ou 3 verres de sulfites !

Certes, cela ne fait pas une majorité sur les 40 millions de français  amateurs de vin.

Pourtant, les risques ne concernent pas seulement les gros consommateurs qui atteignent 1,5 litre par jour.

Certains vins contiennent tellement de sulfates que la simple consommation de 25 cl du breuvage divin, équivalent à un deux ou trois verres par jour, suffit à dépasser la dose journalière admissible de sulfites !

Or on sait qu’une surexposition aux sulfites peut engendrer des intolérances qui se manifestent par des maux de tête, le nez qui coule ou des démangeaisons. Les conséquences peuvent être particulièrement graves chez les systématiques.

Plus grave encore, il devient difficile de trouver des vins sans sulfites, puisque même les labels bios ne garantissent pas tous l’absence de sulfites.

 

Le blog No Wine Innocent conseille de se tourner vers des coopératives  de vins spécialisées telles que l’Association des vins naturels ou Les Vins S.A.I.N.S. qui militent pour des vins garantis sans additifs chimiques. Certains labels bio comme Demeter ou Nature & Progrès promettent des vins qui ont des teneurs en sulfités plus modérées.