La nouvelle vient de tomber ce jour, Michael Clarke Duncan s’est éteint à l’âge de 54 ans. Même si les proches refusaient cette idée, depuis le mois de juin dernier durant lequel il avait eu un infarctus du myocarde, il était resté alité en soins intensifs à l’hôpital de Los Angeles. 

Michael Clarke Duncan était né le 15 décembre 1957 à Chicago. Enfant, il fut élevé dans un quartier difficile de Chicago. Il souhaitait intégrer une équipe de football prestigieuse, mais sa mère l’a toujours refusé considérant que ce monde était dangereux et trop incertain au niveau des carrières. Plus tard, il cessera ses études afin de veiller sa mère tombée malade. Il travaillera pour une compagnie de gaz, puis en tant qu’agent de sécurité pour une troupe de théâtre. Il se fera remarqué par sa corpulence et commencera par faire des publicités puis décrochera des rôles dans des séries puis enfin au cinéma.

Du haut de ses un mètre quatre vingt quinze et de ses 140 kilogrammes, vous devez sans aucun doute vous rappeler de lui pour le rôle qu’il a tenu dans la ligne verte, le rôle de ce condamné à mort que tous apprécient… Ce film m’a toujours ému, il joue à merveille et rare sont les fois où il m’a pas arraché une larme tant le réel semble se mêler à la fiction. Ce second rôle lui valut d’ailleurs de décrocher l’Oscar et le Saturne Award. C’est bel et bien ces distinctions qui le propulsèrent sur le devant de la scène. Ainsi, il accumula pas mal de rôles, notamment dans La planète des singes, Armagadon (aux côtés de Bruce Willis), Le roi scorpion, Street Fighter,…

   

Outre sa filmographie considérable, il faut aussi noter qu’il a marqué le monde des séries télévisées, en jouant entre autre dans Le prince de Bel air, Mariés, deux enfants, Les experts, ou plus récemment, Bones , The finder et Chuck.

Comme s’il n’en avait pas assez, il doubla un très grands nombres de voix dans des films d’animation, par conséquent, on peut l’entendre dans Georges de la Jungle, Frère des Ours 1 et 2 ou encore Green Lantern.

Un artiste complet, comme on les aime, un grand Monsieur, au sens propre comme au figuré qui aura marqué une génération, même dans l’ombre. Un acteur que la vie n’aura pas épargné aux premières heures, mais qui constituera un exemple et une fierté pour les jeunes du quartier dont il est issue. 

Il laisse derrière lui sa compagne depuis deux ans, Omarosa Manigault Stallworth de dix sept ans sa cadette.