Comme beaucoup de compagnies aériennes, Air France est sur le fil du rasoir. D’un côté la rentabilité des vols et de l’autre la sécurité des passagers. Peut-on risquer de manquer de carburant et par le fait risquer un « crash » ou une prise d’otage par manque de carburant ? Il semblerait que oui, si l’on se réfère à l’aventure qu’ont subi les passagers d’un vol d’air France dérouté vers Chypre et qui a dû, faute de kérosène se poser à Damas, pays où la compagnie ne possède plus de compte commercial.
Il est normal qu’un avion décolle avec un minimum de carburant. En effet outre le prix d’achat du carburant avion, toujours plus haut, il faut aussi considérer la consommation de l’appareil plus importante en vol et au décollage quand les réservoirs sont pleins. Il est cependant surprenant que pour un vol, Paris – Beyrouth, on ne tienne pas compte d’un éventuel déroutage vers des pays de la zone de survol actuellement en guerre ou sujets à des sanctions internationales comme actuellement la Syrie. Un avion de ligne devrait pour la sécurité de ses passagers, avoir suffisamment de réserve de carburant pour rallier un aéroport présentant toutes les normes de sécurité.
Plus surprenant encore ce déroutage pour éviter d’atterrir sur l’aéroport de Beyrouth qui était, la destination, régulière de la ligne air France, pour la simple cause qu’une poignée de personnes, civiles, famille de onze pèlerins kidnappés en Syrie, manifestaient et bloquaient la route de l’aéroport de Beyrouth.
[b]Mais non ! vous n’y êtes pas il s’agit « politiquement » de sécurité ET de rentabilité, la fumée de ce discours cache bien les sur-effectifs ET les salaires et avantages substantiels. Qui profite du crime ? [/b] 😉