C’était bien la peine d’en faire un cheval de bataille pendant la campagne électorale, pour essayer de rassembler les Français derrière lui, le prix de l’essence repart à la hausse depuis plusieurs semaines et rien n’est fait au niveau gouvernemental en matière de blocage des prix. Ce n’est pas parce qu’on est en période estivale et que la plupart des responsables politiques sont partis se reposer, qu’on doit supporter une telle situation !

Les prix à la pompe qui avaient comme par hasard nettement baissé dès l’entrée en fonction de la nouvelle majorité politique, recommencent leur progression à la hausse avec en moyenne plus de 5 centimes d’augmentation depuis un mois.

Le contexte économique international n’est pas porteur et le prix du baril de brut est ainsi repassé au dessus de la barre des 90 $ ces derniers jours à New York.

Quelle qu’en soit les raisons, on ne sent pas réellement une volonté affirmée du gouvernement actuel d’agir rapidement, même si le ministre de l’Economie Pierre Moscovici précise que cet engagement politique est toujours d’actualité. Il est vrai que pour l’instant cette hausse permet d’engranger le maximum de recettes dans les caisses de l’Etat et compte tenu de la situation catastrophique des finances publiques, cela fait toujours un plus pour combler le déficit public.

Il n’est peut être pas nécessaire d’attendre que le cours du baril soit au plus haut pour se décider de bloquer les prix à la pompe. De plus, s’il faut attendre que les responsables politiques rentrent de vacances pour enfin daigner s’occuper de ce problème, après maintes négociations auprès des organismes concernés, on risque fort de payer le prix de l’essence au plus fort pendant plusieurs mois.

« Moi si j’étais Président, je  ferai …..! Quelle mascarade ! Qui a pu croire à toutes ces balivernes électorales !

On se rend compte que rien n’a vraiment changé et que ce sont toujours les classes moyennes qui sont pénalisées.