Lors de mon séjour à la Réunion j’ai eu le plaisir de visiter une vanilleraie. Malheureusement, je ne pourrais vous faire partager les odeurs mais je peux cependant vous assurer que ce fut un pur délice.
Comme chacun le sait, la vanille fait partie de la famille des orchidées, qui est une fleur magnifique. Nous en trouvons dans divers pays comme Tahiti, la Guyane, les Antilles, le Mexique où elles sont les meilleures.
Cette plante, qui est en fait une sorte de liane, s’entoure autour d’un support pour se nourrir. Elle choisit donc un arbre.
Malgré tout, c’est une plante très fragile et il faut compter pas moins de quatre longues années pour transformer la vanille avant que l’on puisse s’en servir pour agrémenter nos desserts et gâteaux.
Il n’existe pas moins de 110 espèces de vanille de par le monde, dont la vanille bourbon très connue. Les amateurs de crème glacée ( comme moi) ne me contrediront pas.
Sur pratiquement quinze espèces, seulement trois sont utilisées. Ce sont les seules a posséder un parfum exquis. Mais allons découvrir la naissance de cette belle et odorante épice.
La vanille a été pollinisée la première fois artificiellement. Chaque fleur est fécondée à la main et il faudra attendre 9 mois …le temps que la gousse arrive à maturation.
Pour finir, il faudra tremper dernière dans une eau à 65 degrés pendant quelques minutes. Puis elle sera séchée durant 2 voire 3 mois. Le temps de développer son arôme, les gousses de vanille sont placées, près d’une bonne année, dans une caisse.
Mais cela n’est pas fini! Suite à cette année, elle sera triée par taille et séchée à l’air libre, en botte. En fait, il faudra compter deux ans entre la récolte et la commercialisation.
Saviez vous pour faire 1 kg de vanille , il faut au moins 3 à 4 kg de vanille verte? C’est sûrement la raison du prix élevée de la vanille séchée…mais qui parfume si bien nos desserts pour le plus grand plaisir de nos chers palais. Quand on sait comment la vanille est produite, on se dit que l’on devrait encore plus la savourer!