Mohamed GRIM
Poète Ecrivain libre de la Kabylie
La poésie engagée peut porter haut les valeurs de liberté et d’humanisme. A travers son œuvre et son parcours, Mohamed Grim représente l’âme du pays qu’il affectionne : la Kabylie.
Aucun titre, aucune reconnaissance, n’a jamais interrompu le cheminement du poète-écrivain berbère de la Kabylie. De son pays natal, il a tout gardé : l’amour de sa terre nourricière, la fierté dans l’honneur, l’esprit de liberté et l’humanisme.
Traversant les évènements d’une Histoire mouvementée et dramatique, il est le porteur de la parole du créateur qui œuvre pour la paix dans le monde. Quand deux nations se déchirent, il prône le rapprochement et le pardon. Quand son peuple subit le joug d’un pouvoir autoritaire, il écrit pour le rétablissement des libertés et de l’égalité.
Et de quel plus bel outil dispose-t-il, avec celui de son regard franc et déterminé ? Son écriture puise sa force dans l’encre de la conviction et de la sincérité. Et quand le talent se mêle à la volonté, les pages noircies de sa prose et de sa poésie laissent une trace indélébile dans la mémoire des hommes.
Sa bibliographie est indissociable des paysages de la Kabylie et de ses souffrances : 1981 « Les enfants de l’exil », 1982 « Demain l’espoir », 1983 « Contes et légendes berbères », 1992 « L’astre éclaté », 1996 « Proverbes et dictons kabyles », 1998 « Contes et légendes kabyles du Djurdjura », 2004 « Chemin d’Exil ».
La valeur inestimable de ses transcriptions épistolaires lui vaut les plus grandes reconnaissances de ces pairs issus de la sphère démocratique. Et dans le même temps, des représentants du monde de l’intolérance et de l’intégrisme l’ont condamné à mort pour ses écrits à la portée universelles.
Amoureux de la langue française, et soucieux de préserver son identité kabyle, il publie ses ouvrages dans les deux langues. Et, de sa voix et de ses mots, il sait montrer le chemin de l’espérance en un monde de paix et de fraternité.
Mohamed GRIM : 17 rue de Lourmel 75015 Paris – 01 45 58 18 42
Un poète comme on les aime!!!! Des écrits chargés d’histoire et criant de sincérité!
Il est dommage que vous n’avez pas mis au moins…un de ses poèmes!
Voilà de quoi vous contenter Mozarine, de cours extraits de son oeuvre:
« Je me souviens de l’aventureuse enfance
Vrai, j’étais libre
Heureux dans ma rivière
Enfance de lézard
Au bord d’un temps évanoui. »
« Au port d’Alger s’amarrent des bateaux
Qui las de l’errance cessent la vie nomade
À la proue d’un voilier un cœur bat la chamade
De submarines fleurs poussent sur les pontons.
Je me sens vagabond glissant bâbord amure
Parmi les brises en transit au pays corallin… »
Pour en savoir plus sur lui je vous conseil ces pages
http://zighcult.canalblog.com/archives/2005/09/11/810487.html
http://www.depechedekabylie.com/index.php?news=10465
Très bonne remarque de Mozarine.
Voici un autre de ses poèmes :
Dans nos cœurs, frais jardins plantés de balsamiers,
Allons pareils aux deux rames d’un même esquif ;
Nous les élèverons tel un beau couple de ramiers
Sur l’océan qui te ressemble, pareil au jour qui luit.
J’oublie auprès de toi que les heures sont brèves :
Vivons comme vivent les ailes d’un oiseau
Et laissons l’amour pointer ainsi qu’un roseau
Vers l’infini de ta voix qui perce mon destin.
Oscillation dure de l’angoisse à l’espoir,
Tes doigts sont les fuseaux où s’enroulent mes rêves
Pour qu’en tes yeux encor la grâce resplendisse.
Pourrions-nous mourir en bouquet de poèmes
Dont le sage illumine notre affable voyage
Sous le souffle embaumé souventefois rêvé.
Mohamed GRIM, extrait du recueil « Chemin d’Exil », Cahiers Bleus/Librairie Bleue
Merci pour les poèmes je les aime beaucoup!
C’est vrai que son pouvoir de perception est remarquable! Un poète hors du temps!
HARKIS LES CAMPS DE LA HONTE :lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news
En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l’époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l’Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l’ isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd’hui se décide à parler.
35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.
Sur radio-alpes.net – Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) – Ecoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone…émotions et voile de censure levé ! Les Accords d’Evian n’effacent pas le passé, mais l’avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)
Interview du 26 mars 2012 sur radio-alpes.net