Tout le monde attendait impatiemment la pluie pour le 14 Juillet, date à laquelle se déroulait sur les Champs-Elysées l’impressionnant défilé marquant les festivités de l’indépendance de la France sous les acrobaties aériennes des avions dans le ciel, embelli par le discours d’anthologie du Président François HOLLANDE ; mais ce n’est qu’à partir de 2 h du matin GMT qu’elle a commencé à tomber, prenant toute la population abidjannaise à contrepied ! Ah ! sacrée et imprévisible pluviométrie !

Les signes avant-coureurs étaient composés de très petites gouttelettes. Et par la suite par de fines pluies qui ont arrosé le sol jusqu’aux environs de 15 h 30. Intermittentes, elles avaient la coloration de toutes les pluies tombant durant les 14 premiers jours de ce mois typique ! Ah! quelle journée qu’était celle d’hier !

 

 

Pendant qu’à Abidjan, les habitants se plaignaient du fait que cela les a empêchés de  sortir de leur logis, dans les villages la réaction a été autre, car les pluies de Juillet ont pour vertu de mieux nourrir nos cultures et nos forêts.

Les oiseaux de toutes sortes, volant d’arbre à arbre, faisant des vols planés dans le ciel à la manière des hirondelles, n’en sont pas en reste. De même que les agoutis, les rats et autres.

Chez nos anciens, la tombée de la pluie est toujours source de bonheur. La population qui en reçoit doit toujours remercier Dieu pour cette grâce inestimable, quand l’on sait que dans certains pays tels que ceux du Sahel, elle est rarissime.

L’ajournement naturel de la pluie du 14 Juillet  au 15 Juillet, ne peut expliquer qu’une seule chose : les perturbations incessantes de notre écosystème aggravées par notre ignorance du fonctionnement de notre environnement.

Vivement que chaque jour chacun et chacune de nous fassent quelque chose à ce niveau !

Constant Ory, écrivain.