Les cinq superpuissances du monde n’arrivent toujours pas à s’accorder sur la situation de guerre qui perdure en  Syrie, laissant incessamment la pauvre population syrienne à la merci des balles sifflant de part et d’autre ! Si ce n’est pas une centaine de morts que l’on enregistre ici, c’est cinquante morts par là. Et au fur et à mesure le nombre de morts va crescendo. Aujourd’hui encore la Chine et la Russie ne sont pas d’accord avec le contenu du chapitre 7 de la résolution à prendre contre ce pays, en menaçant d’appliquer leur droit de véto. Une manière d’aller contre la coalisation occidentale… Où d’autres pays proposent l’utilisation de la force pour résoudre cette crise armée, certains préfèrent le dialogue. Pour ne pas dire une sorte de guerre froide ! L’actualité politique distillée quotidiennement ne donne non plus les prémices d’un accord éventuel. Peut-être l’ONU passera outre tous ces malentendus pour agir ? Ou cherchera-t-elle à y retirer ses observateurs devant les échecs répétés de son émissaire Koffi Annan ? Les jours à venir nous donneront une bonne visibilité de la situation…

 


Et si l’on étendait le droit de véto sur d’autres pays du monde, de sorte à le démocratiser, en redéfinissant d’autres critères de puissance, cela ne pourra-t-il pas équilibrer les poids sur la balance ? Proposition qui, évidemment, tombera dans la mer comme un lac, car tout pays qui veut obtenir cette stature doit l’avoir au forceps !  En plus de cela, il doit accepter le non-respect de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Ainsi est la règle dans ce milieu éclectique des cinq superpuissances ! Peu importe l’appel au secours de l’opposition syrienne qui appuie chaque jour sur le bouton d’alarme.

Alors sur quoi alors repose l’ONU, si elle ne fait rien pour appliquer la mission pour laquelle elle a été créée ? Est-elle une Organisation de luxe qui profite de la situation de guerre de certains pays pour faire des affaires, en créant des stations de radio ici et là ? Dans les coulisses de l’ONU doivent s’y cacher ses vrais textes organiques qui, un jour ou l’autre, sauront su par tous. Pour le bien de l’humanité, assurément…

 

Constant Ory, écrivain.