Un dessin signé ©SNIPER
Clin d’oeil au livre RIEN VU, RIEN ENTENDU : Une Bande Dessinée à se procurer d’urgence qui traite d’une manière satirique l’un des sujets les plus tabous de notre société : la pédocriminalité ! Un ouvrage réalisé par le Collectif des Moutons Noirs propulsé par Sandrine Apers.
Mon analyse fine et impitoyable envers la pédophilie et l’inceste que j’ai supportés à travers ma propre famille, le vécu d’une enfance douloureuse remplie d’humiliations. .La maltraitance de mon époux, la perte d’un enfant, La mort de son enfant est sûrement l’une des épreuves les plus difficiles à traverser pour un parent. Cet événement, tellement contraire à l’ordre des choses, va bouleverser, parfois pour longtemps, le rapport que chacun entretient avec lui-même, avec ses proches, voire avec le monde dans lequel il vit. Il révèle de façon tellement violente que l’existence est fragile,
limitée… la malchance de toute une vie.
Mon chemin de croix… Je veux aujourd’hui mettre fin à ce vécu, il faut que je parle de mes bourreaux, je suis un individu et j’existe ! Lisez mon livre que je viens tout juste d’éditer «l’enfer vécu de l’intérieur » édition Praelego disponible sur plusieurs sites et librairies, il peut apporter de l’aide.
Oui, bien sûr je suis victime, toutefois malgré tout j’avance…Le temps passe, j’espère toujours qu’il cautérisera mes plaies les plus vives. Je sais aussi que certaines personnes ont-elles aussi leurs propres souffrances et sans doute avec beaucoup de pudeur ne se livre pas, par crainte d’appréhension. Cela n’a jamais été simple pour personne et tant d’autres se taisent, leur douleur reste muette… J’ai passé des nuits blanches à cauchemarder d’avoir perdu mon enfant juste devant mes yeux, de tomber encore et encore plus bas après l’accident de ma fille. J’ai voulu me taire… oui… me taire de ce lourd secret de famille qui m’a perturbé, jusqu’à ma propre dignité qui en a été bafouée. J’ai enfoui dans mes pensées pendant toutes ses années temps de choses, sans rien demander à personne à croire que j’attendais que l’on vienne m’achever. Bien amicalement Chantal