Une chanteuse disait, dans une musique pop des années 1980 , que l’abominable homme des neiges servait un amour de dessert. Le Yéti aurait été un gourmand avide de glace, une chose pas si sûre quand on se réfère aux légendes urbaines construites sur sa personne. Le Yéti est un monstre faisant partie de ce que l’on appelle les cryptides, des animaux à l’existence non avérée alimentant par des histoires d’amis venant d’amis, les légendes urbaines. Des histoires à se raconter les soirs d’orage quand les plombs ont sauté pour effrayer l’auditoire déjà stressé par le contexte ambiant.
Toutefois, la Science, avec un grand S, aime détruire les superstitions et les croyances infondées, magiques, mais tellement fascinantes. Le flambeau du Savoir au service de la Vérité, cependant il y a des vérités qui devraient rester cachées pour maintenir un effet mystérieux. En partant du constat que tout est démontrable et doit l’être, des scientifiques se sont mis à l’oeuvre afin d’analyser des restes provenant du mystérieux marcheur des cimes himalayennes.
Une équipe formées de chercheurs suisses et anglais, provenant respectivement du Musée Zoologique de Lausane et de l’Université d’Oxford, s’est lancée avec excitation dans ce projet insensé. L’étude se fera à partir d’un ensemble d’échantillons provenant de la collection personnelle d’un certain Bernard Heuvelmans, un homme passionné qui a engagé 50 ans de sa vie afin d’en savoir d’avantage sur cette interrogation animalière. Une multitudes de pièces collectées années après années par cet alpiniste présent lors de la découverte de l’immense empreinte de pas en 1951.
Le cliché de cet instant, a marqué l’expédition en direction du Mont Everest et à partir de ce moment, les divagations à propos de l’individu à l’origine de cette trace ont commencé. Les sceptiques ont avancé l’argument du trucage, en effet, les photographies sont un véritable terrain de jeu pour les manipulateurs d’images. Les plus convaincus ont baratiné des contes prouvant qu’ils existaient bel et bien. Dans tout cela, il faut trancher, c’est là l’atout de la Science.
Aujourd’hui, les hommes de sciences disposent d’un matériel beaucoup plus performant et de de meilleure qualité que leur aînés. Espérant ainsi profiter des avancées technologiques, ils vont soumettre les sujets d’études pour en tirer des résultats plus probants. Les précédentes tentatives n’ont rien permis de vérifier concrètement, une contamination en aurait été responsable.
Ils souhaitent vérifier leur hypothèse comme quoi le Yéti serait un descendant des hommes de Néandertal, l’unique rescapé de l’extinction de sa race. Il semblerait que des similitudes existent entre l’ADN découvert sur des restes néandertaliens et sur les restes sensés provenir du Yéti. Il se pourrait qu’il soit le fruit d’une union entre homo sapiens et homo neanderthalensis, une chose pas si rare.
Le Yéti n’est pas la seule créature de son espèce. D’autres humanoïdes extrêmement poilus auraient été aperçu aux 4 coins de la planètes, ainsi on peut entendre parler du sasquash en Amérique, de l’almasty dans le Caucase et de l’Orang Pendek à Sumatra.
Si les scientifiques parviennent à faire l’éclairage sur ce mythe des massifs montagneux, ce sont bien des récits d’ascensionnistes en manque d’oxygène altérant le bon fonctionnement du cerveau qui seraient en partie justifiés. Espérons seulement que cette révélation n’engendre pas une vague de braconniers sans scrupules prêts à tout pour chasser ce reliquat d’une espèce éteinte et en faire un commerce à l’image des défenses d’éléphants ou des cornes de rhinocéros.