On ne me contrariera pas, du moins je l’éspère, avoir des enfants est la plus belle chose au monde.

Mais avant d’employer le terme enfant, on emploiera le terme foetus, puis avant ce terme celui d’embryon, pour ensuite regrouper ces trois mots dans un seul : la GROSSESSE.

Quelle joie de tenir entre ses mains le résultat de la prise de sang qui vous annonce l’heureux évènement.

Mais comme pour tout, on se retrouve tôt ou tard du côté de l’envers du décor et le côté négatif de cette grossesse pour ma part était ce qui allait suivre au fil des mois, c’est à dire la fameuse prise de poids que toute les femme appréhendent plus ou moins, les nausées, les jambes lourdes, la mauvaise circulation sanguine ou encore les reflux gastriques que je garde comme étant un très mauvenir souvenir.

De ce fait, ma grossesse A entraîné des modifications hormonales et des transformations au niveau du corps qui se sont révélées être catastrophiques pour mon moral et comme pour beaucoup de femmes dans mon cas, j’ai vu mon corps se déformer et j’ai hélas pris plus de kilos qu’il n’en fallait, du nombre de 26 pour être exacte pendant ces neuf mois, d’où l’importance de ce fameux conseil : " manger pour deux mais pas comme deux " et croyez m’en, je regrette de ne pas l’avoir appliquer!

Voilà donc quelques temps que j’ai accouché et le reste de ces kilos est encore présent.

Pendant ces années qui se sont écoulées, j’ai quasiment tout essayé, que ce soit en passant par des régimes amaigrissants soit disant miraculeux, des cures détoxifiantes, des jeûnes à courte durée, sauter les repas du soir ou encore faire du sport, en vain j’ai abandonné.

Alors, il y a quelques jours je me suis remise en question, me demandant pourquoi tant de difficultés à maigrir, pourquoi accumulais-je échecs sur échecs, ça me semblait pourtant si simple de perdre 11 kilos.

 

 

Pourtant la motivation était à son rendez-vous, j’étais bel et bien désireuse de retrouver ma silhouette d’antan.

Mais justement, j’ai pris conscience que maigrir était devenu mon cheval de bataille et que cette cause me tenait trop à coeur.

Ma motivation était devenue omniprésente et moins pertinente qu’à ses débuts et comme on dit bien souvent " le mieux est l’ennemi du bien ", ce dicton, encore un conseil que j’aurai du écouter !

Je me suis aperçue qu’à vouloir maigrir de façon fulgurante, j’avais non seulement développé un besoin obsessionnel, mais c’était devenu compulsif d’y arriver.

Au final, j’ai entrepris mon objectif de façon erronée et de plus, mis ma santé à contribution.

A ce jour, je ne cherche plus à maigrir, du moins plus de façon radicale.

A présent, je m’accepte telle que je suis, avec ces kilos en trop car c’est en restant bien dans ma tête et en accord avec mon corps que j’y gagnerai.

 

 

Alors être belle, certes oui, mais plus au détriment de ma santé!