L’ambassadeur de Washington en Israël a averti le régime iranien que seule « une brève fenêtre » existe maintenant pour régler l’impasse sur son programme nucléaire grâce à la démocratie.

Il a assuré Israël que, si la diplomatie échoue, les États-Unis seront tout à fait prêts à recourir à la force militaire pour mettre fin à la menace.

« A un certain stade, nous allons avoir à décider, si la diplomatie n’aboutit pas », a-t-il confirmé.

« Il serait préférable de résoudre le problème diplomatiquement, et grâce à l’utilisation de la pression que l’usage de la force militaire, mais cela ne signifie pas que l’option n’est pas entièrement disponible. Non seulement disponible, mais prête. La planification nécessaire a été déjà faite. » Les responsables américains ont confirmé l’existence de tels plans dans les années passées, mais aucun n’a été appliqué catégoriquement, de peur que les intentions des États-Unis pourraient être mal interprétés et conduire à des spéculations qu’une attaque était imminente.

Le même ambassadeur a tenu de confirmer et renforcer la récente promesse du président Barack Obama qu’il « a le dos d’Israël » et intervient en faveur des besoins des États-Unis qui continueront à autoriser une action unilatérale de l’armée israélienne contre l’Iran.

Ses paroles ont sans aucun doute suscité l’hostilité de l’Iran à un moment particulièrement délicat, où les puissances occidentales voient dans les négociations de la semaine prochaine à Bagdad une occasion cruciale et peut-être définitive pour convaincre l’Iran pacifiquement à abandonner ses ambitions nucléaires.

Le secrétaire de la Défense des États-Unis, Léon Panetta, a annoncé, jeudi, que les Etats-Unis prévoient de renforcer un système Israélien anti-roquettes en donnant 70 millions de dollars d’aides cette année. Le Pentagone a déjà investi 205 millions de dollars dans l’aide au cours des années précédentes.