Nous en avons entendu parler depuis quelques années ; ce poison qui a fait de nombreuses victimes.

Le premier procès va s’ouvrir à partir du 14 mai à Nanterre. Motif ? tromperie aggravée…

 

Rappelons que le Mediator des Laboratoires Servier est un médicament contre le diabète distribué par les médecins pour lutter aussi contre l’excès de poids.

Les patients, qui ont pris ce médicament pendant de nombreuses années présentent de graves troubles cardiaques ou rénaux. 

Le médicament est composé d’un produit dangereux : la norfenfluramine et de nombreuses études faites en interne par les laboratoires Servier prouvent que les dirigeants étaient au courant des inconvénients de ce produit. Pourtant les laboratoires Servier nient que le médicament en contient. 

Le procès s’annonce compliqué : d’un côté les accusations et les victimes représentées par Irène Frachon la pneumologue qui a donné l’alarme et de l’autre les laboratoires et leurs avocats. 

Le renvoi de ce procès est pourtant possible, les avocats des laboratoires évoquent des questions de constitutionnalité…

 

Comment peut-on nier ce qui est vérifiable scientifiquement ? comment peut-on rester insensible à ce point de la détresse de centaines voire de milliers de personnes qui attendent de connaitre la vérité ? 

En effet, depuis le début, les laboratoires Servier nient tout en bloc. Pourtant les faits sont là !

Je trouve cela impensable qu’au nom de l’Argent Roi on ferme  les yeux en disant "ce n’est pas ma faute" ! 

Les sommes engrangées par la vente de ces produits est colossale certes, mais la vie des gens n’a-t-elle pas de prix ? 

Dans cette affaire, ce que j’entends dire est encore et toujours fric. Ne peut-on parler comme Irène Frachon de victimes, de personnes qui ont souffert, de personnes en détresse, de familles affligées ou en souffrance ? 

Non, la riposte des Laboratoires est l’argent. A croire que les dirigeants n’ont pas de coeur.

 

Je connais une dame qui est décédée d’avoir cru en ce médicament, elle laisse un mari de 80 ans perdu, qui se demande "pourquoi ?" encore deux ans après sa disparition.

Sa femme était partie voir ses petits enfants à Bordeaux par le train, deux jours après, un coup de fil de sa fille pour annoncer l’hospitalisation de sa mère. Lui, ne peut se déplacer. Un autre coup de fil le lendemain, fatal…. Et là bas, à l’hôpital on lui dit que s’ils avaient su qu’elle prenait du Mediator ils auraient su quoi faire…..Le médecin traitant refuse tout contact….

 

Voilà un cas parmi d’autres, lamentable. Oui, il faut découvrir la vérité pour que les victimes sachent…