Quelques jours de congés passés dans le Luberon, à randonner, se reposer, se changer les idées sans être trop envahi par la campagne électorale. Plaisir des yeux avec les cerisiers en fleurs, Joie de l’effort au cours de l’ascension du Mont Ventoux, à pied, depuis le village de Saint Colombe en empruntant le sentier de Sainte Croix, ce qui fait tout de même 25 km aller/retour et un dénivelé de 1 450 mètres, Rencontre avec des paysans du cru, pour leur acheter un bidon de 5 litres de leur production personnelle de cette merveille dorée et un peu trouble récoltée de l’olive qui est une spécialité locale, L’intérêt de ces escapades réside dans le fait de se fondre dans le milieu local, ce qui commence par l’hébergement en gîte ou en chambre d’hôtes, les balades dans les villages et les campagnes environnantes, les achats dans les commerces locaux, les rencontres avec les habitants du cru, la dégustation des spécialités locales, celles que l’on connait parce qu’elles sont arrivées jusqu’à nous (tapenades, huile d’olive, vins, daube), mais aussi celles dont on ne connaissait jusque là que le nom (pieds et paquets, alouettes sans tête, etc…).
Parmi les lieux fréquentés, deux méritent vraiment le détour du fait de leur originalité typique , mais surtout par la qualité de l’accueil et la richesse des produits présentés : la fabrique de tapenades « Les délices du Lubéron » à l’Isle sur la Sorgue et la cave vinicole de Bonnieux. Dans ces deux endroits l’accueil fut excellent, la dégustation riche et variée, les commentaires et explications sans ostentation, mais aussi sans précipitation. On sentait qu’on était écouté, soigné, sans être ni poussé à la consommation et à l’achat, ni bousculé. A la cave de Bonnieux, notamment, la jeune femme qui s’est occupée de nous a d’abord fait un travail de recherche de nos goûts et de nos envies afin de nous proposer les vins qui nous feraient le plus envie, tout en nous faisant découvrir l’un ou l’autre que nous ne connaissions pas. Certainement que le fait de ne pas être encore en plein rush des touristes a contribué à l’excellence de cet accueil, mais, quelles qu’en soient les raisons, nous en avons profité et ne pouvons que vous conseiller ces établissements.
Moi qui habite par là, qui suit un très vieux client des « Délices du Luberon » ( tous les samedis sur mon marché hebdomadaire), je ne peux que vous féliciter pour ce bien beau et bien sympathique témoignage alors même que « d’aucuns » croent dur comme fer que le Luberon est peuplé de membres de la [i] »gauche bobo et caviar »[/i]….
jf.
Merci de votre commentaire, Jacques.
Sachez aussi que j’ai eu un véritable coup de coeur pour cette belle région, ou je n’avais fait que passer jusque là. J’y ai séjourné une semaine, et j’ai été vraiment conquiS.