Deux grands tremblements de terre ont frappé l’ouest du Mexique secouant les bâtiments et pressant les gens à sortir de leurs bureaux vers les rues, a confirmé l’US Geological Survey, sans rapporter des dommages importants après le premier tremblement.
L’USGS a déclaré que le premier séisme, survenu mercredi soir dans l’état occidental de Michoacán, avait une magnitude de 6,5 et a été enregistré à une profondeur de 20 kilomètres.
Le deuxième séisme, survenu dans les premières heures de jeudi au large de Baja California, a été plus fort, d’une magnitude de 6,9 mais moins profond (10 kilomètres).
Le maire de Mexico a écrit sur son compte Twitter après le premier séisme qu’il n’y avait pas de signes précurseurs de dommages graves. Les principaux services de la capitale, y compris son système de métro et l’aéroport international, fonctionnent normalement.
« Il y avait un bruit désagréable dans ma salle de bain qui craquait avant de se détruire », a affirmé une jeune femme de la ville de Mexico.
Pas de victimes ont été rapportées. Les services d’urgence au Michoacán et dans l’Etat voisin de Guerrero, qui a été frappé par une série de tremblements de terre récents, n’ont signalé aucun problème majeur.
« On pouvait le sentir, mais il n’y a aucun dégât majeur. Il n’y a aucun rapport, aucun appel d’urgence », a confirmé un porte-parole des services d’incendie à Uruapan, une ville dans le Michoacán qui se situe près de l’épicentre.
Le Centre sismologique a confirmé qu’il n’avait émis aucune alerte au tsunami, mais le personnel océanographe a indiqué que le tremblement de terre était proche de l’eau, assez grand et potentiellement assez profond pour en provoquer un.
Deux tremblements de terre successifs ont aussi secoué le Mexique au cours du mois passé. Un tremblement de terre de magnitude 7,4 survenu le 20 Mars a endommagé des centaines de bâtiments dans le sud-ouest, suivi par des dizaines de répliques.
Plus tôt, mercredi, un tremblement de terre de magnitude 8,7 au large de l’Indonésie a fait craindre un tsunami gigantesque comme celui qui a frappé l’océan Indien en 2004, mais les autorités ont affirmé qu’il n’y avait pas de rapports suggérant une menace majeure.