Écrivain public est un métier complexe. Son objectif est de répondre aux besoins de l’Homme, quand il communique par écrit. L’idée est de donner une bonne image de lui-même et de laisser une trace avantageuse.

Il s’agit de produire des écrits efficaces, de s’exprimer clairement par des mots appropriés…

L’écrivain public est un professionnel dont le métier est souvent mal perçu. Il faut savoir le distinguer des professions connexes : assistante sociale, conseiller juridique, médiateur de la République, notaire, avocat, inspecteur du travail, journaliste, nègre…

Son travail consiste à rédiger des requêtes administratives, des courriers, des discours, des récits de vie, des lettres familiales, des compte-rendus, des hommages… Bref, une palette de compétences doit être mise en oeuvre afin de satisfaire le client. La diversité de la demande exige une faculté d’adaptation à toute épreuve. La capacité à rédiger et la qualité de l’écoute ne suffisent malheureusement pas. Il faut aller plus loin, observer, comprendre, discuter, et surtout faire le tri entre ce qui peut être fait et savoir refuser le reste.

La demande du public peut varier infiniment, et l’écrivain public n’est pas contraint de répondre à toutes les offres.

Aucun diplôme n’étant exigé pour exercer le profession, elle est, de ce fait, bien souvent mal perçue. En effet, il est habituel de penser que n’importe qui peut s’installer comme écrivain public. Cependant, chaque professionnel est amené à travailler son profil personnel. Si les qualités ne sont pas là, le travail produit n’en sera que piètre, ce qui donnera un client insatisfait. Un de plus, l’un de ceux faisant que la profession est, encore de nos jours, considérée comme un simple expédient.

 

"Les paroles s’envolent, les écrits restent", dit la sagesse populaire. Malgré tout, de nombreuses personnes font confiance à des écrivains publics, et leur confient leurs travaux.

En 2004, quatre-cents écrivains publics étaient ainsi recensés par les Pages Jaunes.