Last night, I had a dream… La nuit dernière, j’ai fait un rêve.
Ou plutôt, devrais-je dire : un cauchemar !!!
En effet, j’ai rêvé/cauchemardé que Nicolas Sarkozy était réélu président de la République !! J’en ai encore des sueurs dans le dos.
La campagne, minable une fois de plus, s’était orientée vers un terrain favorable à l’ex-président/candidat : clivage et pinaillage. Les opposants, une fois de plus encore, s’étaient employés à disloquer la cohésion nécessaire à une victoire du candidat le mieux à même de battre le président sortant : François Hollande.
Celui-ci, recommençant inexorablement à pratiquer la politique du ni ni, de l’esquive et, il faut le souligner, porteur d’un programme d’un rose tellement dilué dans la social-démocratie qu’il finit par n’être plus qu’un liquide pâle et insipide, offrit sur un plateau d’argent la victoire au camps ennemi.
Je revois les gestes triomphants du cercle des proches du président-sortant, j’entends encore les commentaires acerbes, ironiques des Copé, Hortefeux et autres Morano…
Et la myriade de stars qui s’étaient faites discrètes sortir de l’ombre pour féliciter leur ami et champion.
Les dirigeants étrangers, Merkel, Cameron félicitant chaudement leur protégé, l’exhortant à mener la politique de dislocation budgétaire puisque le peuple lui-même avait décerné un blanc-seing au nouveau Président pour poursuivre une politique à la hache.
Dans l’autre camp, pendant ce temps-là, sabordages et règlements de comptes en rafale, chacun s’accusant d’être le responsable de cette catastrophe.
Et l’on repartait pour un tour. Sarkozy, dans un ultime pied-de-nez à la population, retournait fêter sa victoire au Fouquet’s, recommençant sa politique de débauchage à gauche…
Argh !!! A peine réveillé de ce sinistre cauchemar, je me fis la réflexion suivante :
Cher Mélenchon, je vous aime bien, mais je voterai sans états d’âme et dès le premier tour pour le candidat « à l’eau de rose » François Hollande, tout simplement pour ne pas recommencer à subir ce que nous avons vécu pendant 5 ans.
Ça suffit les conneries !