Après sa victoire à Dijon (1-2), le PSG reste leader et creuse l’écart avec la troisième place.

 

 

Menez s’en va à grandes enjambées à la 91ème minute profitant des largesses de la défense Dijonaise. Il prend de vitesse tout le monde avant de servir in extremis Gamiero qui contrôle et marque dans le but vide. Paris prend une seconde fois l’avantage dans ce match qu’il a joué, pendant plus d’une mi-temps, en infériorité numérique. Cette victoire permet aux Parisiens de rester leader, certes, mais surtout de distancer sûrement définitivement Lille qui a perdu à Lyon, et qui, par conséquent, dit au revoir à son titre de champion. L’objectif est maintenant on ne peut plus clair : le titre. Il n’y a guère que plus que Montpellier pour essayer de les titiller jusqu’au bout. Mais ça va être compliqué. Paris montre en ce moment des qualités mentales incroyables. A Lyon, ils étaient revenus de l’enfer après avoir été mené 4-2 à Gerland. Ce dimanche, à 10 depuis l’expulsion logique de Sissoko juste avant la mi-temps, ils ont su ouvrir le score, ont certes souffert, mais ont pu mener ce dernier contre qui leur fait tant de bien. Les Dijonais ont sans doute voulu trop bien faire, ont été trop gourmands, et ont souhaité chercher la victoire dans les derniers instants du match. Mais ils ont sans doute oublié qu’un match nul contre le PSG restait un bon résultat pour un promu. 

 

Paris avait très bien débuté la rencontre. Toujours titularisé en pointe, Hoarau combine avec Menez dès la 12ème minute. Il tente la frappe mais est contré. Le ballon revient sur Pastore dont la frappe du droit sans contrôle est sauvée sur sa ligne par Reynet. Trois minutes plus tard, Menez est lancé côté gauche. Il repique et réalise une frappe enroulée du droit à ras de terre que détourne une nouvelle Reynet, toujours bien placé. La défense bourguignonne joue souvent bien les coups mais Paris continue d’assoir sa domination et à se créer les meilleurs opportunités. Les Parisiens, à l’image de Sissoko, remportent la très grande majorité des duels. Pastore est alerté côté gauche et attend du soutien. Il sert finalement Menez d’une passe lobée. L’ancien Romain reprend à ving mètres d’une frappe tendue, qui passe juste au-dessus. La domination n’est toujours pas concrétisée au tableau d’affichage et les Dijonais prennent confiance. A la suite d’un joli mouvement côté gauche, Corgnet profite d’un mauvais dégagement de Tiéné pour armer une volée tendue que repousse difficilement Sirigu, pour sa première intervention du match. 

 

A dix contre onze, les Parisiens vont réussir à ouvrir le score très rapidement après le coup d’envoi de la seconde période. Hoarau se joue de son adversaire direct sur le côté gauche avant de servir Tiéné au second poteau, qui avait poursuivi son action. L’arrière gauche marquer sereinement dans le but vide. Paris a fait le plus dur. Il gère alors tranquillement sa rencontre, toujours marquée par des actions tranchantes. Pastore tente ainsi une frappe croisée du pied droit, à ras de terre qui vient frôler le montant droit de Reynet. Mais alors que l’on va entamer les dix dernières minutes, Kakuta tire un corner que Corgnet dévie au premier poteau. Cela profite à Paulle qui, isolé de tout marquage, exécute Sirigu de près. Poussés par leur public, les Bourguignons vont pousser. Sûrement trop dans le temps additionnel où ils se feront surprendre. Dijon est premier relégable avec 27 points.