La Bigorre, c’est un pays disons « une micro-région » du Sud Ouest de la France. C’est là que je suis né à Bagnères-de-Bigorre. J’y ai passé mon enfance et ma jeunesse ! Aujourd’hui, j’habite Toulouse où m’a conduit ma vie professionnelle. Pas très loin, et donc, je reviens régulièrement au pays ou j’ai encore des attaches.

J’ai écrit et publié récemment un livre : « Ô mon pays, la Bigorre », sorte de carnet de notes ou j’ai réuni des brèves sur la Bigorre.  Des souvenirs, des fragment de textes que j’ai été puiser dans des livres anciens, des journaux locaux et parfois sur internet…

 

La Bigorre, c’est à peu près les deux tiers du département des Hautes-Pyrénées. Le contour de ce pays fut déterminé à l’époque de Charlemagne, c’était alors un comté qui dépendait du duché de Gascogne. La Bigorre est une région montagneuse qui s’étend de part et d’autre du gave et de l’Adour. Elle a une frontière avec l’Espagne et deux sommets très hauts, le Vignemale à 3298 m et le Pic du Midi à 2877 m, sur lequel est installé un observatoire astronomique.

 

La Bigorre est aussi formée d’un ensemble de vallées : vallée de Campan, vallée de Payolle, vallée de Lesponne, vallée de l’Adour, vallée de la Neste, valéle d’Aure, vallée de Barousse, vallée de Magnoac, vallées de Lourdes et du Lavedan.

Les principales villes sont Tarbes (Chef lieu) et les sous-préfectures d’Argelès Gazost et de Bagnères-de-Bigorre, Rabastens de Bigorre, Maubourguet… Sans oublier Lourdes, Lannemezan et Luz-Saint-Sauveur.

 

On y cultive encore le maïs et on y pratique l’élevage. Certains produits du terroir sont renommés comme : l’oignon de Trébons, le haricot Tarbais, le porc noir , le fromage de brebis, le vin du madiran, le gâteau à la broche.

 

Il y a peu d’industries. Après l’hydraulique, le ferroviaire et le textile qui ont presque disparu de la région, les sociétés soutraitantes se tournent maintenant vers l’aéronautique, dont les grands donneurs d’ordres sont à Toulouse.

 

Le thermalisme a aussi une importance prépondérante dans l’économie de la région (Bagnères-de-Bigorre, Cauterets, Argelès Gazost, Luz Saint Sauveur).

C’est surtoout le tourisme qui est la principale activité économique de la Bigorre. Il s’est développé autour des pèlerinages de Lourdes et des stations de ski, l’hiver (La Mongie-Le Tourmalet, Saint-Lary, etc..). Une activité qui en ce moment bat son plein !

 

Voici donc quelques brèves issues de mon livre « Ô mon pays, la Bigorre », pour vous donner envie d’aller faire un petit tour en Bigorre ou d’y passer quelques jours de vacances !

A Campan, chaque année, en juillet,

on fête Gaye Mariole, soldat de Napoléon, qui est né dans la vallée et qu’on n’oubliera pas de si tôt !

C’était un bûcheron de constitution robuste qui mesurait 2 mètres.

A la veille de la bataille de Tilsitt, en juillet 1807, l’Empereur passe en revue son unité, mais lui, pour se distinguer, présente les armes avec un affût de canon, au lieu d’un fusil…

Plus tard, on inventa donc l’expression « faire le Mariole ».

Mais à Campan, on fête surtout un état d’esprit fait de dynamisme, de volonté, d’abnégation et d’humour…

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« Ceux qui habitent vers l’endroit du midi du comté de Bigorre voient les hautes montagnes, lesquelles blanchissent de neige la moitié de l’an et, durant l’autre moitié, sont ornées d’une plaisante verdure, et en chaque saison donnent sujet à l’admiration de l’esprit et de plaisir à la vue ». (Etude de la plus vieille chronique de la Bigorre par l’abbé Ferdinand Duffau – 1880)

 

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« Les seuls critères liés à la nature du terrain sont insuffisants pour expliquer les caractéristiques qualitatives particulières de notre Haricot. En effet, la même semence, cultivée dans des conditions identiques sur des sols régionaux quasi analogues (Petites Pyrénées, terrasses alluviales de la Garonne,…) ne donne pas la même qualité de produit.

 

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La Bigorre est le point de jonction des influences océaniques du Golfe de Gascogne et celles continentales des pays de Toulouse : elle bénéficie d’un climat harmonieux, facteur déterminant de la typicité du Haricot Tarbais. Notre région ne souffre pas du vent d’Autan desséchant et bénéficie du Foehn tempéré provenant d’Aragon et se diluant sur le versant français ».

 

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Un Secrétaire général de préfecture reconnaissait aux habitants de la Bigorre, un caractère vif. Il les trouvait « laborieux, actifs, sobres et tempérants »… Il trouvait aussi que les cultivateurs aimaient leur indépendance et qu’ils avaient un patriotisme porté au dernier degré !

 

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Tout Bagnérais, tout Bigourdan, connaît au moins ce chant célèbre des chanteurs montagnards : La Tyrolienne des Pyrénées.

Montagnes Pyrénées

Vous êtes mes amours,

Cabanes fortunées

Vous me plairez toujours,

Rien n’est si beau que ma Patrie

Rien ne plaît tant à mon amie

Ô montagnards, ô montagnards

Chantez en chœur, chantez en chœur

De mon pays, de mon pays

La paix et le bonheur

(Refrain)

Halte là ! Halte là ! Halte là !

Les montagnards, les montagnards

Halte là ! Halte là ! Halte là !

Les montagnards sont là

Les montagnards, les montagnards

Les montagnards sont là !

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Extrait d’une chanson de Bigorre, (mais rien à voir avec un Président)

Nicolas

Où vas-tu de ce pas Nicolas ?
Où vas-tu de ce pas ?
Tu fais la triste mine
Tu sembles pénitent
As-tu quelque maladie
Quelque languissement. (bis)
Oui j’en suis bien fâché mon copain,
Oui j’en suis bien fâché
J’ai épousé une femme
Il n’y a que quatre mois
Elle s’est mise à accoucher

 

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« En vallée de Campan, au cœur de la Bigorre, une autre histoire, celle des hommes qui y vivent, a aussi laissé des traces qui méritent notre intérêt. Eglises aux décors baroques, carrières de marbre, petit patrimoine pastoral et curieuses mounaques, ici on s’emploie à maintenir vivant cet héritage qui parsème un somptueux paysage habité »… 

 

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« Miraculeusement préservé des fièvres immobilières et du tapage touristique, la vallée de Campan offre au visiteur du XXI ème siècle un visage intact. Voyage hors du temps, dans un pays ou l’authenticité se vit au quotidien ». (Article de Florence Gares dans la revue « Pyrénées Magazine de mars 2010).

 

(Si vous êtes intéressé par mon livre « Ô mon pays la Bigorre », vous pouvez le commander ici ou .)