« Plus l’homme a d’habitudes,
moins il est libre et indépendant
. »

(Emmanuel KANT)



Après une période classique d’échauffement, où tous les coups sont permis, observation comprise, la campagne électorale vient d’amorcer son ultime virage pour s’orienter vers son altitude de croisière. 
Les «  aiguilleurs »  veillent au bon fonctionnement des mécanismes afin d’assurer à leurs candidat(e)s  de naviguer dans les zones les plus propices à la réalisation de leurs objectifs, le plus loin possible des zones de turbulences.  
 
A deux mois et demi de l’échéance, alors que tout reste à construire dans cette course à l’investiture suprême, la focalisation de l’ensemble des médias français sur les deux seuls candidats qui s’affichent en pôle position, reste une éternelle allitération. 
La faillite du système assure un gavage des électeurs et parallèlement un décrochage inquiétant des votants.  
 
La pollution est une bénédiction du progrès et nombreux sont ses prophètes.

 
Les trop subtiles réflexions de nos illustres Einstein,  génies médiatiques,  aficionados d’obséquieux candidats à la présidentialisation, secrètement unis pour sauvegarder leurs privilèges, nous la jouent populiste pour tenter d’enrayer les idées extravagantes de la populace poujadiste qui sévit sur internet.  


Lestés pour ne pas sombrer dans les abysses de l’hétérodoxie,  ces apôtres  du savoir-faire et du bien-disant, conviennent de concert  d’ignorer  tous challengers  susceptibles de provoquer une once d’agitation chez leurs favorit(e)s.
 
«La reconnaissance vieillit vite » affirmait Aristote, réflexion que nos voisins Anglais ont eu le bon goût de traduire par «La reconnaissance est une vertu prospective, plutôt que rétrospective ».

Ils ont un sens de l’humour imparable en Albion !  


Il y a comme un relent de chasse aux sorcières qui m’agace profondément.

Je reste persuadée qu’il y a de la place pour tout le monde et des solutions pour chacun.

Les théories des candidats laissés pour compte par une presse invalide, n’interpellent pas forcément les mêmes problèmes ni les mêmes causes que les absurdes et insipides discours servis par des Maîtres de Barreaux de Chaise rompus à l’art de la rhétorique, et qui ont décidé de nous la jouer longue une fois de plus.   Le débat ne gagnerait qu’à s’enrichir.  

 
Dieu que la plèbe est ingrate !