Débutée le 17 janvier 2012, la crise malienne suscite moults réactions aussi bien au Mali qu’au sein de la communauté internationale. La France, n’est en effet par restée indifférente à ce qui se passe au Nord-Mali. Elle a fait entendre sa voix par le biais de son ministre de la coopération Henri De Raincourt. Ce dernier qui rentre d’une tournée de la région a réaffirmé la présence de la France aux côté du gouvernement malien.
Il a par la même occasion invité les rebelles réunis au sein de du Mouvement Nationale de libération de l’Azawad (MNLA) a déposer les armes et aller au dialogue. Cette déclaration de la France par le biais de son ministre de la coopération, même si elle est tardive vient à point nommé. Elle devrait entrainer la réaction de la communauté internationale toute entière. Le silence de la CEDEAO de l’UA nous interpelle.
Un peu plus de trois semaines après le début de la crise malienne, la France vient officiellement de donner sa position sur ce qui s’y passe et propose même une solution pour la fin des hostilités. Les autorités parisiennes soutiennent le régime du Président Toumani Touré et invitent les rebelles au dialogue. Les autres pays de la communauté internationale devraient lui emboîter le pas pour que cette crise ne perdure pas comme cela s’est vu ailleurs, pas très loin de là. A ce propos justement, faut-il seulement se contenter de faire des déclarations et inviter à un cessez le feu. Les rebelles maliens sont-ils prêts au dialogue ?
Quand on sait qu’en Côte d’Ivoire, les rebelles ont commencé à narguer le pouvoir en place dès lors qu’il s’est agit de négociation. Ils sont allés de revendications en revendication, sans jamais rien céder. Mais si le gouvernement malien doit faire face à ses attaques, en a-t-il les moyens ?