Pendant la révolution de 1789 le peuple français a voulu faire table rase des privilèges injustes de la royauté et de ses alliés la noblesse et le clergé. L’essor de l’athéisme et de l’agnosticisme a ouvert la voie de la laïcité. Le « sacré » religieux imposé depuis des siècles par l’église a pris du plomb dans l’aile. La religion en sacralisant ses écrits (la bible, les évangiles), ses paroles (la messe, les serments) et ses actes (le baptême, le mariage, l’enterrement), a créé une morale pour diriger le troupeau de moutons ignares. Cette morale était le bâton de berger et tout l’épiscopat chrétien était les chiens de berger. Le berger c’est-à-dire la royauté nourrissait très biens ses chiens et les moutons étaient bien gardés.
Mais un jour le berger qui festoyait de plus en plus a mené le troupeau dans des pâturages où les cailloux étaient nombreux et l’herbe trop rare. Les moutons affamés sont devenus enragés. Les chiens d’habitude si efficaces n’ont pas réussi à empêcher le troupeau de se ruer sur le berger ivre mort de ses richesses.
Dans un premier temps les brebis ont divagué et tout saccagé sur leur passage.
Un berger corse passant par là a vite compris qu’il pouvait récupérer tout un troupeau sans rien ne devoir à personne. Voilà nos moutons repris en main par un maître qui va changer les chiens de garde pour diriger ce peuple bêlant. Le chef de la meute, un gros chien féroce et avide mais très intelligent, s’appelait CAPITALISME. Les nouveaux maîtres tout en changeant de titre, d’empereur à la république, ont conservé ce mastodonte de CAPITALISME qui a fini par prendre le pouvoir et tout diriger. Le berger se contentant de jouir des privilèges énormes qu’il tirait de cette situation.
Pour être sûr que le troupeau soit bien gardé et ne recommence pas à se rebiffer, le berger et son grand chien avaient compris que les moutons accepteraient de maigres pâturages à condition de pouvoir pâturer des minimas sociaux. Pour mieux les encadrer ils ont sacralisé LA CONNERIE !
Pour ce faire différentes décisions ont été prises :
Divertir le troupeau avec des leurres et des jeux afin de l’abêtir en empêchant les herbivores de cogiter. N’importe quel berger digne de ce titre peut nous expliquer que le problème avec les moutons qu’ils soient de Panurge ou de France c’est qu’ils ont la fâcheuse tendance de se suivre et que si la masse est en panique le berger et ses chiens peuvent être dépassés.
Pour éviter cette situation le féroce CAPITALISME et sa meute vont tout mettre en œuvre pour individualiser chaque brebis. Pour faire croire à ces grégaires qu’ils sont libres, qu’ils ne sont pas si mal que ça et que l’enfer c’est les autres, tous les moyens sont bons et tous les coups sont permis.
Le meilleur d’entre ces moyens, le plus efficace pour mener le troupeau où ils veulent c’est la CONNERIE ! Il faut la rendre « sacrée » pour que les bestiaux la prennent pour le sel de la vie.
Grace aux médias qui sont des bâtons de berger électrifiés, cette connerie va être diffusée sous différentes formes indolores et inodores.
Les pseudos informations ont remplacé les serments de curé !
Beaucoup de jeux pour l’espoir de sortir du désespoir !
Des spectacles pour rêver de sortir du cauchemar !
Du sport pour le transfert en réussite des échecs !
Des débats pour faire croire à la parole et clouer les becs !
Des stars à tous les coins de rue pour éblouir la noirceur !
Cette sacrée connerie une belle invention du prix Nobel des bergers. Si beaucoup de choses ont des limites, la connerie elle n’en n’a pas. Grace à la communication des médias, elle se propage plus vite que la lumière, avec les fans, les supporters, les spectateurs, elle atteint le vide sidéral d’un trou noir.
L’apocalypse prédit pour 2012 est en fait l’avènement de la connerie et la disparition du bon sens.
Les peuples soumis tout comme les moutons bêlants, méritent dans le fond de se faire tondre la laine sur le dos.
Surtout ne changeaient rien cela pourrait aller mieux !
LES LOUPS ET LES AGNEAUX fable pour les cons.
LE TERRIEN UNIVERSEL