Hormis quelques rares groupes de civils qui se taisent, tout le monde, officiellement, est pour l’application de la charia en Libye « révolutionnaire ». Permet-elle la torture ? Celle-ci est en tout cas quasi-systématique et généralisée.
On savait que les réfugiés africains en Italie et à Malte dénoncent régulièrement qu’ils ont été torturés par militaires ou des miliciens libyens lors de leur détention. Il en reste beaucoup dans maints centres disséminés en Libye, mais il n’y aurait pas que les « mercenaires » kadhafistes à subir des tortures constantes. Au nom de… surtout, surtout, d’abord de soi-même, mais il ne semble pas que l’évocation constante de la charia réfrène les tortures.
Amnesty International n’osait pas trop le clamer fort et avec insistance. Toutes les ONG n’allaient quand même pas contredire ce grand soutien qu’est Bernard-Henri Lévy. Mais comme les choses ne s’arrangent pas, voire empirent, Médecins sans frontières (MSF) a décidé de ne plus se rendre dans les centres de détention de Misrata et de la région de Tripoli. Les détenus continuent d’être torturés et il n’est possible de leur apporter des soins.
L’Onu s’est aussi inquiétée, par la voix de son haut-commissaire, Navi Pillay, qui constate que le CNT laisse faire, complaisamment ou parce qu’il a des tâches plus urgentes (comme la révolte à Bani Walid, les dissensions internes, les critiques des milices et de la population).
Navi Pillay est « très inquiète ». Ce n’est sans doute pas d’hier, mais elle rompt personnellement le silence, incitant un gouvernement qui n’en peut mais de prendre le contrôle des prisons. Mais au nom de quoi ? De sa légitimité totalement contestée ou d’Allah ? Les mollahs locaux, les Frères musulmans, les groupes salafistes, ne protestent, eux, pas très forts.
Certes, à Benghazi, un comité bidule a été formé. Il n’est même pas sûr qu’il ait pris la peine de visiter les prisons ou les centres de détention clandestins des alentours. Mais bien sûr, il contredit formellement toutes les organisations étrangères. Tout va bien.
Ce n’est que le 16 janvier que les « thowars » lui auraient remis le contrôle des prisons de Jedayem, de Jedaida et d’Ain Zara. Les gardiens ont été remplacés par d’autres ? On ne le saura pas. Les tortures constatées par Amnisty datent parfois de ces jours derniers. Des plaies et marques visibles sont fraîches. La torture est tant le fait de militaires, d’organismes de sécurité ayant un statut officiel, que des miliciens (ou peut-être de n’importe qui convié à participer à ce type de « réjouissances »). Amnesty ne constate « aucun progrès ».
En revanche, Seif al-Islam Kadhafi est bien traité. Peut-être ses geoliers en attendent-ils des largesses, peut-être le considèrent-ils monnaie d’échange. On ne sait.
Quant aux disparus dont les biens ont été pillés, ils tardent à réapparaître. On a compris que le programme argent contre pétrôle prime. Une suggestion au vainqueur de Tripoli et d’ailleurs, Nicolas Sarkozy : lancer un programme d’échange de prisonniers contre des légions d’honneur et d’autres distinctions, cela ne coûterait pas trop cher… Ou peut-être envisager l’envoi d’infirmières, en espérant qu’elles ne seront pas molestées.
[b]La charia n’autorise pas la torture ! elle l’ordonne ! sourates, Salman Rushdie, versets sataniques [/b]
Sans doute possible comme on peut le verifier dans la sourate V .
Voila quelle sera la recompense de ceux qui combatent Dieu et son envoye.
Vous les tuerez ou vous leur ferez subir LE SUPPLICE DE LA CROIX. Vous leur couperez les mains et les pieds alternes…
Etant entendu que le mot combattre est entendu au sens le plus large et s etend a ceux qui ne font que critiquer l islam son prophete ou les musulman comme le montre les assassinats perpetres contre les simples opposants. (Al Sira)
[b]Pour rappel
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….Les miliciens de la ville de Misrata ont capturé et désarmé les membres du convoi de Kadhafi, puis les ont violemment battus.
« Ils ont ensuite exécuté au moins 66 d’entre eux près de l’hôtel Mahari », ajoute-t-il, en soulignant que certains avaient leurs mains liés derrière leur dos. Ces résultats convergent avec des informations d’un correspondant de l’AFP qui s’était rendu à Syrte en octobre et avait recueilli des informations et preuves sur la découverte de [u]65 à 70 corps dans l’enceinte du Mahari, dont plusieurs avec une balle dans la tête.[/u]
Une blessure au cou suspecte
L’organisation de défense des droits de l’Homme basée à New York a récupéré des vidéos clips de téléphones portables filmés par des combattants anti-Kadhafi qui montrent des combattants abusant et insultant un large groupe de membres du convoi capturés. Elle dit avoir utilisé des photos de la morgue dans les hôpitaux « pour confirmer [u]qu’au moins 17 des détenus visibles sur les vidéos avaient été ensuite exécutés à l’hôtel »[/u]. HRW souligne avoir également interviewé des officiers au sein des milices rebelles qui étaient sur place et des survivants de l’attaque du convoi en détention ou chez eux.
Sur la mort de Kadhafi, l’ONG fait état d’images vidéo montrant que la dictateur a été capturé vivant mais saignant d’une blessure à la tête. Selon elle, on y voit les rebelles le battre violemment et il semble avoir été blessé à la baïonnette sur les fesses avec de forts saignements.
[url]http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/17/97001-20121017FILWWW00284-kadhafi-le-scenario-du-meurtre-renforce.php[/url]