Etant un fou de voitures sportives, j’ai toujours eu un penchant pour la vitesse. Cependant, j’ai l’occasion de pousser ma M5 de BMW lorsque j’effectue des voyages. Sur l’autoroute, je ne me fais pas prier, j’appuie à fond sur le champignon. Je vais vous raconter comment j’ai pu prendre part à ma première course automobile en plein Abidjan. Ce fut un coup de chance d’affronter des fans de rugissement de moteur et de vitesse comme moi. Lorsque, je finis d’accompagner ma collègue Andréa au niveau de Marcory, je décidais de rentrer tranquillement à la maison. Là j’aperçois une ligne de voiture de voitures garées aux feux tricolores. Je ne comprenais pas exactement ce qu’ils faisaient, vu que le feu était au vert. Je m’avançais avec prudence tout en guettant le moindre mouvement suspect. Arrivé à leur niveau, l’un d’eux m’interpella. C’était un libanais d’une vingtaine d’années, il me proposa de me joindre à eux afin de participer à une course urbaine qui allait se dérouler dans les minutes qui suivaient.   Le début de la course  Il me dit que cette course s’appelait "Babi Race Night" et qu’elle se déroulait tous les week-ends. Depuis les nombreuses années passées à Abidjan, je n’avais jamais entendu parler de cette course urbaine. La raison est simple :  celle-ci n’est pas légale. Je décidais pour une fois de ne pas respecter mes principes et je pris position sur la ligne de départ. J’eu juste le temps que l’on m’indique le trajet à suivre et me voila à bord de ma M5 et c’était les premières secondes de la course. La puissance d’accélération de ma voiture m’a permis d’occuper la troisième place derrière la porsche Carrera de Mondir et la porsche Cayenne d’Alpha, avant le premier virage du circuit. Vu que je connaissais la ville, je savais comment procéder pour effectuer les dépassements sans prendre trop de risques.    La deuxième partie du circuit 

Le circuit qu’on faisait était un aller-retour. Ainsi, je m’imaginais déjà comment je pourrais prendre l’ascendant sur les deux porches qui me devançaient si je n’arrivais pas à les doubler au niveau du pont. Grâce à l’injection que posséde ma voiture, je pus doubler la porsche Carrera au niveau du pont. J’étais obligé de dépasser la barre des 180 km/h. je devais maintenant m’attaquer à la porsche Cayenne et à son conducteur qui avait vraiment la maîtrise de son bolide. C’est sur le chemin du retour que j’ai voulu lui montrer la puissance de ma M5. J’étais en pleine confiance vu que nous nous sommes détachés des autres.


 "Babi Race Night" tout en douceur 

Je commençais à peine à amorcer un dépassement à près de 170 km/h qu’une voiture venant en sens inverse s’annonçait . Je me rabattis rapidement et je réduisis ma vitesse. Cela me fît perdre quelques secondes sur mon devancier. Je sentais que je pouvais le prendre au dernier virage. Donc, je priais pour qu’il n’y ait pas de voiture venant en sens inverse car là j’allais procéder à une manœuvre dangereuse. Pas de voitures et c’est la victoire. Ainsi, j’amorçais le virage en sens inverse. Dés lors, quand je sentis que la voiture était à bout de souffle, je commençais à actionner l’injection en appuyant l’accélérateur à fond. Cette manœuvre me permis d’avoir quelques secondes d’avance. J’arrivais en tête pour ma première course urbaine. L’on me remit une somme de 150 000 francs CFA que j’ai partagé avec le deuxième. Depuis lors, je n’ai plus jamais participé au "Babi Race Night" malgré les nombreux sms d’invitation que je reçois tous les week-ends.