Le projet de loi sur la réforme des universités a été adopté hier par la majorité des membres de l'Assemblée, après avoir été adopté par le sénat le 12 juillet dernier.

Ainsi estimant que la réforme est une urgence, le projet ne repassera pas dans les mains du sénat.


Ainsi malgré l'abandon de nombreux textes prévus initialement la réforme ressemble à cela : – autonomie des universités d'ici 5 ans, c'est à dire quelles pourront gérer leur budget et leur personnel (gestion des ressources humaines) – elles pourront désormais également devenir propriétaire des biens immobiliers, et auront le choix de vendre ou d'acheter d'autres biens, enfin elles pourront créer des fondations – les conseils d'administrations sont réduits de moitié passant de 60 à 30 membres afin de faciliter les prises de décision, les membres extérieurs à l'université étant désormais exclus Le texte devrait donc être accepté dans sa totalité au 1er août après avoir été examiné auprès de la commission mixte paritaire qui comprend les députés, des sénateurs et bien évidemment des membres de la commission. Ainsi tandis que la ministre de l'enseignement supérieur Valérie Pécresse annonce une "véritable révolution culturelle" les membres de l'opposition ont pourtant un autre point de vue, en effet il estime que cette réforme ne touche pas l'institution en profondeur car effectivement cela ne concerne pas directement les étudiants et de plus ils affirment que les moyens pour réaliser cet objectif ne sont pas suffisant, notamment quand à la création  de bureau d'insertion professionnel dans la mesure où d'un autre côté le gouvernement a imposé un numerus clausus réduisant de 75% le nombre de personnes admissibles aux concours de conseiller d'orientation. Enfin ils critiquent également le trop grand pouvoir qu'aura désormais le président de l'université. Malgré tout dans ce contexte de passage en force de la réforme, les voix de l'opposition n'auront désormais qu'à bien se tenir, mais la rentrée prochaine risque d'en subir les conséquences ….