Ce qui se passe actuellement est positif pour l’Europe sur le long terme! On s’achemine vers une Europe à 2 vitesses. Il faut affirmer un fait établi : l’Euro ne disparaîtra pas contrairement aux fantasmes de certains! Dans le pire des cas, l’Euro sera la monnaie d’une zone concentrée autour des pays forts. Malgré le contexte actuel, l’Euro n’est même pas une monnaie faible: En effet, à ces débuts, l’euro était de 1.17 en 1999 et de 0.82 en 2000. Actuellement, l’Euro est de 1.37 environ!!!
Bien sur et c’est une évidence, on ne peut pas nier la réalité de la crise. Mais petit à petit, il se dessine la possibilité,en modifiant les traités européens, de faire sortir un membre de l’union "si le pays le souhaite". Avant cela, il y aurait une sorte de "sous zone euro" dans laquelle on y mettrait la Grèce…De fait, on va imaginer une zone tampon! On va devoir faire face à cette réalité là! C’est le rêve des pays du Nord qui rêvent de revenir à une zone euro resserrée. On va assister à court terme à un nouvel acte fondateur de la zone euro: une convergence des pays du noyau dur avec la possibilité pour les pays qui le désirent, de rejoindre la Grèce dans une sorte de zone tampon! On s’aperçoit maintenant que plusieurs pays peuvent prendre la zone de la sortie de l’Euro sans que cela soit la fin de l’euro, ni la fin du monde!(même si cela secoue un peu!).
C’est assez paradoxal, la situation de l’Europe actuellement est stable politiquement!
Chaque week end, on assiste à des revirements politiques spectaculaires. Il y a des événements majeurs qui se produisent chaque semaine qui étaient considérés comme inespérés il y a quelques mois et exceptionnellement favorable à la sortie de la crise:
Gouvernement de coalition en Grèce, gouvernement technique en Italie, gouvernement pro-européen et pro-austérité en Espagne(le pays des indignés!)…etc.
Nous avons rarement connu une période ou politiquement l’Europe était aussi stable! C’est assez paradoxal! Malgré cela, cela ne rassure pas les marchés! Mais il faut être patient, l’Europe ne s’est pas faite en 1 jour! Depuis la création de la zone Euro, la situation actuelle est unique: Tous les pays à problème bénéficient d’une stabilité politique soit avec des gouvernements récents bénéficiant d’une grande majorité, soit par des gouvernements de coalition. C’est un état de grâce qu’il faudrait profiter! En effet, il faudrait en profiter pour renforcer la construction européenne en finalisant enfin ce fond de stabilité; en finalisant les euros bons; en créant un vrai ministère européen de l’économie et en s’accordant enfin sur le rôle de la banque centrale européenne! On a une stabilité politique en Europe qu’on a peu de chance de retrouver avant quelques années. C’est une opportunité unique! Il s’agirait de ne faire une occasion manquée!
[b]lire €uros bonds[/b]
[b]Cet article prend le contre-pied de la morosité, c’est rare! et j’approuve majoritairement votre position.[/b]
Vous avez raison, c’est le moment de corriger certaines erreurs, de modifier certains traités, l’Europe et l’Euro ne pourront qu’en sortir grandis; il serait absurde de tout jeter dès la première « grande » difficulté.
[i] »l’Europe et l’Euro ne pourront qu’en sortir grandis »[/i]
apparemment vous etes toujours avec vos rêves de grandeur , Le candide !
Mon pauvre , si vous saviez !!!!!!!!
Puisque vous savez tout Veritas, expliquez-moi. Et pourquoi [b]mes[/b] rêves de grandeur ? Il me semble que nous sommes tous concernés. Il est vrai que je crois plus en l’Europe plutôt qu’en la cacophonie de nations concurrentes qui l’ont précédée.
vous croyez en des choses qui vont s’écrouler , mon cher !
[b] »Le monde passe et sa convoitise aussi » [/b]!
LA MARKISE DE CHICAGO: « SALUT ET AU REVOIR » !!!!
« TOUT VA TRES BIEN », C’EST FINI !!!
Lagarde salue le plan franco-allemand :
La directrice générale du FMI estime toutefois
que l’accord franco-allemand ne serait
« pas en soi suffisant » face à une situation
économique « extrêmement grave ».
TRIPLE 0 !!!!!!!
Triple A –
Sarkozy juge que la situation est « grave », selon un proche…
Baroin veut rassurer après l’avertissement sur la note
CHARLOZY !!!!!!!!!
Vous êtes bien optimiste…
Le processus va tout de même se heurter à deux gros problèmes :
1/ Comment fait-on sortir un état de la zone Euro ?
2/ Les parasites, auxquels l’euro sert à faire travailler des enfants pour pas cher en Roumanie pour vendre à bon prix en Europe de l’ouest, et le tout sans droits de douane et sans risque de change vont-ils accepter ça avec le sourire ?
Certes, une intégration renforcée avec noyau dur et zone tampon est la meilleure solution. Mais, en admettant que ça se fasse, ça prendra des mois.
Il est vrai que l’Europe reste étonnamment stable. Mais il faut peut-être y voir un lien avec le fait que la crise de la dette ne s’est encore que très peu propagée à l’économie réelle.
Inflation maîtrisée, pas de décollage fulgurant du chômage, simplement une augmentation continue.
En Espagne, pays des indignés, je dirais que c’est le gouvernement socialiste qui a été sanctionné. Ils en avaient marre de la peste, ils ont choisi le choléra. Mais avec un tel gouvernement, ils n’ont aucune chance de revenir sous la barre des 20% de chômage -ou alors, ce sera une incursion, pas une réelle baisse.
L’Italie est gangrénée par la mafia. Est au pouvoir celui qui peut corrompre le plus.
En Grèce, il y a des manifestations tous les jours, des facs occupées et des chaînes de radio clandestines. Sans parler de guerre civile, « stabilité politique » me paraît un peu optimiste.
En Allemagne, la discipline reste de rigueur. Ceci étant, ils vont bien finir par s’apercevoir que la bonne santé économique ne leur profite pas.
En France, les élections sont l’an prochain. L’austérité passe très mal : il n’y a qu’à voir le bordel qu’a occasionné le report de l’âge de la retraite…
En Angleterre, les émeutes de la faim ont été déguisées en mouvements de voyous. Une manipulation qui n’a pas trompé les Anglais, pour la plupart parfaitement conscient que leur modèle social était en train de leur exploser à la figure.
La situation politique n’a donc rien de rose. L’absence d’accord réel entre états, et de solution économique à long terme achève de justifier la mise sous surveillance négative de pas moins de 15 pays Européens par Standard & Poors. La France et l’Allemagne font naturellement partie du lot.
Ajoutons que la note de la France pourrait être baissée de deux crans.
Il y a tant de choses qui a étaient faite en période de crise alors qu’en période normal, ce n’était pas possible! Même la Belgique a son propre gouvernement maintenant dès qu’il y a eu dégradations des prévisions des agences sur la situation future de la Belgique. La crise est utilisée comme un effet d’aubaine pour faire passer des réformes et la stabilité politique: Portugal, Espagne, Grèce, Italie, Irlande…/ C’est rassurant pour les marchés: ce n’est pas le top certes mais pas mieux ! Quant à la France les élections sont dans 6 mois ( les marchés raisonnent à court terme environs 3 mois). Quant à l’Allemagne, Merkel est là jusqu’à milieu 2013!….
Bis repetita placent
Chair Rui, si je ne m’abuse, vous vous égarez…
[quote]La crise est utilisée comme un effet d’aubaine pour faire passer des réformes et la stabilité politique: Portugal, Espagne, Grèce, Italie, Irlande…/ C’est rassurant pour les marchés: ce n’est pas le top certes mais pas mieux ![/quote]
– sans doute (à vous lire) votre position exhale et trace à l’envi l’indicible perversion de cet l’esclavage moderne nommé bien impunément: « libre échange »
A lire et relire avec moult attention ceci:
Maurice Allais- Cassandre et prix nobel (gil blog)
les médias encensent les nobélisés théoriciens de l’économie libérale à la sauce étatsunienne et leurs tendent les micros lorsqu’ils franchissent l’Atlantique pour nous rendre visite….
– donc ce n’est pas par défiance envers le soi-disant Nobel d’économie que les médias ne donnaient pas la parole à Maurice Allais…
Alors, pour quelle raison Maurice Allais était-il absent des télévisions, des radios et des journaux ?
– Il faut bien dire que Maurice Allais était inclassable : on pouvait le qualifier à la fois d’altermondialiste, de conservateur, de libéral et d’interventionniste ! Difficile à comprendre pour nos « professionnels » du journalisme, comment interviewer un tel bonhomme ? Mais surtout Maurice Allais était boudé par les médias à cause de sa critique des excès de la doctrine libérale qui sévit actuellement. Et comme sa démonstration était efficace et convaincante, on préférait ignorer et réduire au silence cet homme favorable au libéralisme, mais à un libéralisme réglementé et encadré. Libéralisme réglementé et encadré, c’est pas tendance.
[i]Maurice Allais s’était penché sur les effets destructeurs de la mondialisation, il se prononçait pour un protectionnisme raisonné. Il observait que depuis 1974, début du libre-échangisme comme doctrine dominante, la France subit une augmentation massive du chômage, une réduction sévère des effectifs de l’industrie et une réduction très nette de la croissance.
Pour lui, il ne pouvait y avoir de salut qu’en rétablissant un protectionnisme par zones de même niveau de vie, c’est à dire en excluant les pays d’Europe de l’est. Révision du principe même de l’Union européenne qui repose sur le libre-échangisme absolu et sur un grand marché étendu à tout le continent. Il soupçonnait les instances européennes d’être soit à la solde des grandes puissances d’argent soit d’une incompétence notoire (l’un n’exclut pas l’autre !).
Selon Allais, le démantèlement total des protections aux échanges, décidé conjointement par les Etats-Unis et la Commission européenne pour créer l’’OMC, conduit inexorablement à la destruction de l’industrie française, de son agriculture et de ses services, donc à l’appauvrissement irrémédiable de la France et de ses habitants. [/i]
Bis repetita placent
[i]Sa conception d’un protectionnisme intelligent et raisonnable était de recréer des ensembles plus homogènes, réunissant plusieurs pays lorsque ceux-ci présentent de mêmes conditions de revenus et de mêmes conditions sociales. Sans doute trop évident.
Il avait critiqué le traité de Maastricht, qu’il jugeait trop marqué par le libre-échange. Il avait renouvelé ces critiques en 2005 contre le traité instaurant une « Constitution » pour l’union européenne. Partisan convaincu de l’unité européenne, il opposait au traité de Maastricht sa conception d’une Europe démocratique, humaniste et pacifique. Il dénonçait « la chienlit laisser-fairiste du libre-échangisme mondialiste ». Il avait dédié son livre La mondialisation (1990) « aux innombrables victimes dans le monde entier de l’idéologie libre-échangiste mondialiste, idéologie aussi funeste qu’erronée et à tous ceux que n’aveugle pas quelque passion partisane ».
L’analyse de Maurice Allais montre que la libéralisation totale des mouvements de biens, de services et de capitaux à l’échelle mondiale (objectif affirmé de l’Organisation Mondiale du Commerce et des autres « machins » de la même famille), doit être considérée à la fois comme irréalisable et nuisible, donc non souhaitable. Et il disait : « La mondialisation, on ne saurait trop le souligner, ne profite qu’aux multinationales. » ! [/i]
il écrivait : « Ceux qui détiennent le pouvoir de décision nous laissent le choix entre écouter des ignorants, ou des trompeurs. »
> Lire cet intéressant et original entretien avec Maurice Allais dans Fakir :
http://www.fakirpresse.info/articles/356/maurice-allais-contre-le-mondialisme-vive-le-protectionnisme.html
[u]last but not the least[/u]
« Maurice Allais n’était pas seulement un chercheur théoricien, c’était aussi un savant qui prenait part au débat public. Il s’était depuis longtemps élevé contre certaines dérives de la mondialisation (et) était un ardent défenseur de la réforme du « système monétaire international ».
« A l’instar de la crise que le monde connait, les travaux de Maurice Allais restent d’une grande actualité et démontrent la nécessité de l’action publique pour réguler l’économie de marché » pouvait-on lire dans le communiqué [i]hypocrite[/i] de la Présidence de la République rendant hommage à l’économiste.
bien à toi
paul le ti poulpe entre deux eaux
sourire
…
Bonsoir, quand vous dites: »votre position exhale et trace à l’envi l’indicible perversion de cet l’esclavage moderne nommé bien impunément: « libre échange » »
C’est vous qui dites cela! Moi je dis qu’il y a une stabilité et une opportunité pour faire avancer les choses, dans quelles directions ? C’est l’enjeux!
« On s’aperçoit maintenant que plusieurs pays peuvent prendre la zone de la sortie de l’Euro sans que cela soit la fin de l’euro, ni la fin du monde!(même si cela secoue un peu!).
C’est assez paradoxal, la situation de l’Europe actuellement est stable politiquement!
Chaque week end, on assiste à des revirements politiques spectaculaires. Il y a des événements majeurs qui se produisent chaque semaine qui étaient considérés comme inespérés il y a quelques mois et exceptionnellement favorable à la sortie de la crise:
Gouvernement de coalition en Grèce, gouvernement technique en Italie, gouvernement pro-européen et pro-austérité en Espagne(le pays des indignés!)…etc.
Nous avons rarement connu une période ou politiquement l’Europe était aussi stable! C’est assez paradoxal! Malgré cela, cela ne rassure pas les marchés! Mais il faut être patient, l’Europe ne s’est pas faite en 1 jour! Depuis la création de la zone Euro, la situation actuelle est unique: Tous les pays à problème bénéficient d’une stabilité politique soit avec des gouvernements récents bénéficiant d’une grande majorité, soit par des gouvernements de coalition. C’est un état de grâce qu’il faudrait profiter! »
Rui ,
Permettez avant que de répondre à votre roque, afin de nous donner l’occasion d’exprimer en un dialogue cohérent le fond d’une pensée sur cet échiquier que vous inversez à votre aise, ce qui, dois-je vous confier, m’échappe quant à l’utilité de ce parti pris. Mais soit, disons que votre jeu m’interpelle, même si ce site est loin d’être le lieu d’une expression qui m’inclinerait à pousser plus avant mon fou-reine. Toutefois, si vous pouviez avancer vos pions – bien que vous ayez choisi de jouer case blanche à gauche -, je suis prêt à faire sonner le bois pour entamer un blitzz avec vous.
Mais, pour partir sur une compréhension plus aisée reprenons à partir de votre inversion du plateau de jeu.
vous dites dans un premier temps: » la situation de l’Europe actuellement est stable politiquement! » , puis réajustez en un parodoxe qui m’échappe en disant: « Il y a tant de choses qui (ont) étaient faites en période de crise alors qu’en période normal(e), ce n’était pas possible! » et vous poursuivez en disant: » La crise est utilisée comme un effet d’aubaine pour faire passer des réformes et la stabilité politique » .
Rui vous ne pouvez jouer en plus deux pièces à la fois.
– éclairez moi de votre nouvelle règle et je suis prêt à poursuivre la partie avec vous sur ce playground.
sourire
…